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À moins d'une entente, il y aura des bris de service dans le transport collectif les 9, 10, 11 et 21 septembre à Sherbrooke.
Une nouvelle séance de négociation menée mercredi n'aura pas permis à la Société de transport de Sherbrooke (STS) et au syndicat des chauffeurs urbains d'arriver à une entente globale sur le renouvellement de la convention collective des syndiqués, si bien qu'une période de grève doit avoir lieu les 9, 10, 11 et 21 septembre prochains.
La mise en œuvre des moyens de pression des chauffeurs urbains membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) aura pour conséquence de générer des bris de services pour les usagers du transport régulier alors que les services de transport adapté ne sont pas visés par cette grève.
Les interruptions de services de transport régulier auront lieu selon les horaires suivants :
La STS affirme qu'elle s’assurera de fournir toute l’information nécessaire à la clientèle sur l’état de la situation, les horaires et les trajets concernés via son site Web, l’application mobile «Transit» et sa page Facebook.
Plusieurs points achoppent toujours dans les négociations entre la STS et ces chauffeurs urbains, dont la question salariale et les conditions de travail.
La STS affirme qu'elle souhaite la conclusion d'une entente de principe le plus rapidement possible, «au bénéfice du personnel et des usagers et qu'elle négocie «de bonne foi».
«La STS réitère qu’elle a mis sur la table des offres généreuses et largement concurrentielles, comparables à ce que les sociétés de transport ailleurs au Québec ont pu offrir dans les derniers mois et dans les dernières années à leurs chauffeurs», indique-t-on dans un communiqué.
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En contrepartie, le président du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 3434), Martin Leroux, a affirmé par voie de communiqué qu'il y avait eu «un certain avancement dans les offres salariales», mais que «des écarts et des positions inconciliables» demeuraient au sujet de l’amélioration des conditions de travail.
«La position de la STS sur les points à régler n’aide aucunement à attirer et à retenir le personnel. Le manque de main-d’œuvre, la flexibilité et la conciliation travail-famille sont des enjeux importants pour nos membres», a ajouté M. Leroux.