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Le salaire n'est pas tout, selon une nouvelle étude.
Au travail, le Québec est la province canadienne la plus heureuse. Les travailleurs recherchent désormais plus qu'un bon salaire.
C’est ce qu’indique une nouvelle étude signée par Indeed et le cabinet d’études Forrester.
En effet, 66% des répondants québécois ont rapporté être heureux au travail la plupart du temps, suivis des Britanno-Colombiens (59%), des Ontariens (55%) et des Albertains (51%).
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Mais comment définir le bien-être au travail? Les chercheurs ont fondé leur étude sur quatre critères: le sentiment d’utilité, la satisfaction, le bonheur (émotion positive) et le stress (émotion négative).
«Un mélange entre ces quatre critères permettrait une mesure parfaite et complète du bien-être des employés», a rapporté le professeur d’économie et directeur du Wellbeing Research Centre à l’Université d’Oxford, Jan-Emmanuel De Neve, qui est cité dans le rapport.
Historiquement, une rémunération équitable et la flexibilité étaient les indicateurs clés qui étaient convoités par les travailleurs. Ces deux critères demeurent des enjeux importants, mais les travailleurs recherchent également une meilleure qualité de vie. Environ 34% des répondants indiquent que leurs attentes envers le bonheur au travail a augmenté au cours de la dernière année.
De plus, 88% des personnes indiquent que le travail influence leur bonheur à la maison et 85% estiment que le travail peut apporter plus qu’une simple rémunération.
Cette nouvelle étude démontre que les considérations pour le stress au travail sont en hausse. Plus de 90% des répondants pensent que le stress au travail peut réduire notre qualité de vie de façon importante.
«Les employés ont plus de chances de perdre leur concentration, de se démotiver et de faire plus d’erreurs lorsqu’ils sont stressés au travail», ont rédigé les chercheurs.
D’ailleurs, la majorité des personnes s’accordent pour dire que le stress affaiblit le rendement et la productivité. La nature du travail et les échéanciers serrés sont les principales causes du stress, selon l’étude.