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C'est ce que révèle une sondage SOM/Le Soleil publié lundi.
Seulement 8% des Québécois croient qu'il faut se tourner vers Gentilly II et le nucléaire pour augmenter la production d'électricité au Québec. C'est ce que révèle un sondage SOM/Le Soleil publié lundi. Il a été réalisé auprès de 1100 répondants et la marge d'erreur est de 3,9%.
En août dernier, le nouveau p.d.g d’Hydro-Québec, Michael Sabia, demandait des études sur la réouverture possible de Gentilly II. La nouvelle avait surpris la Mauricie et le Centre-du-Québec qui croyait le dossier clos, le processus de fermeture de la centrale ayant été qualifié de «permanent et d'irréversible» à l'époque.
Le premier ministre François Legault et le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, ont tous deux affirmé à la fin de l'été qu’il serait « irresponsable » de ne pas explorer l'option du nucléaire avec les autres qui sont actuellement sur la table, étant donné l’électrification des transports et la demande grandissante en énergie. La technologie CANDU, datant des années 60, ne serait toutefois pas celle envisagée advenant une réouverture.
Les éoliennes et l’énergie solaire obtiennent 43% des votes dans ce même sondage. Les experts interrogés à la suite des résultats affirment toutefois qu'il s'agit plutôt d'un vote pour la vertu et rappellent que ces projets ont peine à obtenir une acceptabilité sociale, lorsqu'ils se développent concrètement. On assiste d'ailleurs à une levée de bouclier depuis le printemps dernier au Centre-du-Québec où des projets d'éoliennes sont sur la table.
La centrale nucléaire de Gentilly a été fermée par le PQ il y a une dizaines d'années. La Société d’État évoquait alors que quatre étapes se mettraient en branle, soit la préparation à la dormance, suivie de la période de dormance elle-même qui allait durer une quarantaine d'années et finalement le démantèlement des installations et la remise en état du site. Le tout devrait être terminé uniquement en 2060 et 2070.