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Les ventes pour le mois de novembre se sont chiffrées à 4402, ce qui représentait une baisse de 17 % par rapport aux 5296 transactions de novembre 2020
Les ventes de propriétés résidentielles dans la région du Grand Montréal et les nouvelles inscriptions à la vente ont reculé le mois dernier, tandis que les prix ont grimpé de plus de 20 % par rapport à l’an dernier, a indiqué mardi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Sur l’île de Montréal, les ventes ont moins reculé que dans les autres secteurs de la région, a indiqué l’APCIQ. Elles ont atteint un total de 1673, soit une diminution de 12 % en comparaison avec novembre 2020.
Ailleurs dans la région, les ventes ont diminué de 33 % à Vaudreuil-Soulanges, de 22 % à Laval, de 19 % à Saint-Jean-sur-Richelieu, de 18 % sur la Rive-Nord et de 17 % sur la Rive-Sud. Les nouvelles inscriptions à la vente se sont dénombrées à 5056 en novembre, en baisse de 14 % par rapport aux 5848 du même mois l’an dernier.
Le nombre total d’inscriptions s’est ainsi établi à 10 693, une diminution de 20 % par rapport à novembre 2020. Selon l’association, le faible nombre de maisons unifamiliales inscrites à la vente a été le principal facteur de ralentissement des ventes. De fait, les ventes de maisons unifamiliales ont diminué de 23 % le mois dernier, tandis que celles d’immeubles de deux à cinq logements et de copropriétés ont reculé de 11 % et 10 % respectivement.
Le prix médian d’une maison unifamiliale a grimpé de 21 % par rapport à l’an dernier, pour atteindre 525 000 $, tandis que celui des copropriétés a avancé de 18 % à 374 000 $. Le prix médian des plex a pour sa part enregistré une croissance de 15 % à 725 000 $. Les prix médians ont aussi progressé par rapport au mois d’octobre 2021, à l’exception de celui des copropriétés, qui a légèrement diminué.
Selon le directeur du service de l’analyse du marché de l’APCIQ, Charles Brant, la faible offre de propriétés et la demande particulièrement forte le mois dernier ont exercé une pression à la hausse sur les prix et convaincu certains vendeurs éventuels de se lancer sur le marché. « L’annonce d’une hausse plus précoce que prévu des taux d’intérêt a sans doute décidé les vendeurs potentiels à devancer leur projet afin de bénéficier de l’activité soutenue et l’opportunité de vendre au meilleur prix », a-t-il affirmé dans un communiqué.