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Selon le consultant, la situation aux États-Unis est différente à cause de la culture des armes à feu qui s'y pratique.
Les agences de sécurité du pays «font preuve d'une vigilance accrue» au lendemain de l'attentat contre l'ancien président Donald Trump en Pennsylvanie, affirme le ministre fédéral de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc.
M. LeBlanc a publié une série de messages sur la plateforme X pour indiquer qu'il avait été informé par le sous-ministre de la Sécurité publique, le commissaire de la GRC et le directeur du Service canadien de renseignement de Sécurité (SCRS). Tous étaient en étroit contact avec leurs homologues américains.
«Je suis convaincu qu'ils continueront à assurer la sécurité des Canadiens», a écrit M. LeBlanc
Le gouverneur de l'État de Pennsylvanie a indiqué qu'un homme avait péri en tentant de protéger sa famille lors de l'attentat. Deux autres personnes ont été grièvement blessées.
Le tireur serait également mort. Selon le FBI, il s'agirait d'un adulte de 20 ans, Thomas Matthew Crooks, de Bethel Park, en Pennsylvanie. L'affaire est traitée comme une tentative de meurtre.
«Les informations dont nous disposons à ce jour ne montrent aucun lien avec le Canada, a ajouté M. LeBlanc. Toutefois, nos agences de sécurité et nos organisations chargées de l'application de la loi se tiennent prêtes à aider de quelconque façon nos homologues américains.»
L'attentat contre Donald Trump ne devrait pas avoir de profondes répercussions sur la façon dont les élus canadiens sont protégés, affirme un ancien agent infiltrateur de la GRC.
Chris Mathers, aujourd'hui un consultant, croit que la sécurité du premier ministre et des chefs de partis correspondent aux niveaux de menace contre eux.
Aucun des chefs de parti ou de Justin Trudeau n'a souhaité ajouter à ce qu'ils ont déjà dit sur les événements survenus samedi en Pennsylvanie.
Les chefs des quatre principaux partis politiques fédéraux ont dénoncé de manière non équivoque l'attentat contre M. Trump. M. LeBlanc a fait écho à leurs sentiments.
«La violence est corrosive pour la démocratie — et nous nous y opposerons toujours. Quels que soient nos désaccords politiques, la violence n'est jamais la solution. De tels actes sont une agression contre nous tous», a-t-il écrit.
Selon M. Mathers, la situation aux États-Unis est différente à cause du très grand nombre d'armes à feu circulant parmi la population.
«La culture des armes à feu est très grande aux États-Unis, pas tant que ça au Canada, dit-il. partout aux États-Unis, les gens ont accès à des armes.»
M. Mathers prédit que les experts en sécurité étudieront ce qui s'est passé afin de déterminer comment les choses ont mal tourné samedi. Ils modifieront leurs propres procédures si cela est nécessaire.
Il rappelle qu'il est difficile de prévoir les attaques exécutées par un loup solitaire.