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Ils réclament une intervention des élus municipaux de Sherbrooke.
Surcharge de travail excessive, manque d'effectifs au sein des différentes fonctions du corps de police, manque de soutien psychologique.
Voilà quelques unes des raisons énoncées par l'Association des policiers et policières de Sherbrooke (APPS) entourant le climat de travail jugé toxique depuis «quelques années» au sein de la Ville de Sherbrooke.
Le président de l'APPS, Éric B. Beaudoin a profité de la période des questions à la séance du conseil municipal du 9 mai pour dénoncer «la culture organisationnelle toxique des ressources humaines».
Il a tenu à rappeler aux élus les échos reçus des travailleurs dans les différentes fonctions du Service de police de Sherbrooke (SPS).
Le président a énoncé sept constats qui démontrent les problèmes qui prévalent actuellement.
Voyez le récapitulatif de Dominique Côté au bulletin Noovo Le Fil Estrie dans la vidéo qui accompagne ce texte.
M. Beaudoin demande aux élus municipaux d'intervenir et de remplir leur mandat pour mettre fin aux relations tendues entre le SPS et la Ville.
«À titre d'élus, vous avez une responsabilité d'assurer la sécurité et un service aux citoyens adéquats. Avez-vous l'intention d'intervenir auprès des ressources humaines afin de briser cette culture organisationnelle toxique et ainsi devenir l'employeur de choix que vous vous êtes engagé d'être lors de la dernière élection», a-t-il demandé.
«Ça ne fonctionne pas. Il faut avoir des émetteurs d'alternatives et actuellement on ne les a pas trouvés. [...] Il n'y a rien de plus important que de parler avec eux pour mettre fin à cette culture-là», a ajouté M. Beaudoin en entrevue.
En réponse au président de l'Association des policiers et policières de Sherbrooke, la présidente du conseil municipal, Danielle Berthold, a indiqué que les élus étaient sensibles à la réalité policière, mais que les municipalités vivaient actuellement avec des contraintes budgétaires importantes. Néamoins, elle assure comprendre «les doléances» des policiers.
Le conseil municipal semble s'être interrogé sur le moment de la sortie du président Beaudoin, ajoutant que la plus récente convention collective avait été signée de bonne foi par les deux parties, en 2022.
Le directeur général de la Ville de Sherbrooke, Éric Sévigny, juge pour sa part qu'il n'est pas question de blâmer les ressources humaines.
«On ne peut pas tout révolutionner du jour au lendemain», a-t-il clamé.
Quant au directeur général adjoint de Sherbrooke, Gaétan Drouin, il a rajouté être déçu de voir le syndicat «tirer à boulet rouge sur les ressources humaines».
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Avec les informations de Dominique Côté pour Noovo Info