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La pénurie de main-d’œuvre qui s’intensifie se répercute sur l’économie canadienne, obligeant certaines entreprises à ralentir leurs activités, à réduire leurs heures d’ouverture et, dans certains cas, à euthanasier des animaux d’élevage.
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La situation est le résultat d’une pénurie chronique de main-d’œuvre, aggravée par la hausse des nouveaux cas de COVID-19, forçant de nombreuses personnes à s’isoler.
Les fermetures d’écoles ont également forcé certains travailleurs à se démener pour la garde d’enfants et certains restent incapables d’aller travailler.
La pénurie a créé un cauchemar de planification pour les entreprises aux prises avec des absences imprévues croissantes, en plus de l’évolution des restrictions de santé publique, incitant les compagnies aériennes à annuler des vols, les pharmacies à fermer plus tôt et les restaurants à passer uniquement en mode « pour emporter ».
La coopérative Exceldor affirme que l’augmentation des infections à la COVID-19 et l’importante pénurie de personnel l’ont forcée à recourir à « l’euthanasie humanitaire ».
Elle attribue la pénurie prolongée de travailleurs chez Exceldor aux retards fédéraux dans le traitement des demandes de travailleurs étrangers temporaires.
Pendant ce temps, certaines provinces ont tenté d’atténuer les problèmes de personnel en raccourcissant les périodes d’isolement, permettant aux gens de retourner au travail plus tôt.
Pourtant, le grand nombre de nouveaux cas quotidiens causés par le variant Omicron, hautement transmissible, continue de laisser de nombreux travailleurs confinés chez eux et les entreprises ont du mal à rester ouvertes.
La chaîne de pharmacies Jean Coutu indique sur son site web que certains de ses magasins pourraient devoir modifier leurs heures d’ouverture pour assurer le maintien des services essentiels.