Début du contenu principal.
Les employés des entreprises privées sous réglementation fédérale ont désormais droit à 10 jours de congé de maladie payé, après que les députés à Ottawa ont voté à l'unanimité en faveur de cette décision l'année dernière.
Les employés des entreprises privées sous réglementation fédérale ont désormais droit à 10 jours de congé de maladie payé, après que les députés à Ottawa ont voté à l'unanimité en faveur de cette décision l'année dernière.
À compter du 31 décembre, les travailleurs qui ont été employés sans interruption pendant au moins 30 jours auront accès à leurs trois premiers congés de maladie payés.
Les employés obtiendront ensuite une quatrième journée à compter du 1er février et ajouteront un jour supplémentaire au début de chaque mois jusqu'à un maximum de 10 jours par an.
Les libéraux fédéraux avaient fait cette promesse lors de la campagne électorale de 2021, au cours de laquelle les partis cherchaient sur la meilleure façon de lutter contre la pandémie de COVID-19.
Le ministre du Travail, Seamus O'Regan, a tenu une conférence de presse jeudi aux côtés de représentants d'Unifor et du Congrès du travail du Canada pour marquer l'occasion.
À lire également : Dix jours de congés de maladie payés au fédéral
Le ministre a reconnu que les dirigeants syndicaux et le NPD réclamaient cette mesure «depuis un certain temps».
Il a applaudi les députés de tous les partis à la Chambre des communes pour avoir voté à l'unanimité en faveur de cette proposition l'année dernière.
La présidente du Congrès du travail du Canada, Bea Bruske, a souligné que le mouvement syndical pousserait maintenant les provinces à adopter une législation similaire, et M. O'Regan a révélé qu'il avait déjà encouragé les provinces à le faire.
«J'ai parlé à mes homologues provinciaux et territoriaux et j'ai certainement plaidé la cause», a-t-il mentionné, tout en ajoutant qu'il respecte les champs de compétence des provinces.
La semaine dernière, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il prolongeait les prestations de maladie de l'assurance-emploi, les faisant passer de 15 à 26 semaines.
Mme Bruske a ajouté que le mouvement syndical continuera de travailler avec le gouvernement fédéral sur ses priorités, y compris une réforme complète de l'assurance-emploi ainsi qu'une législation contre les briseurs de grève.