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À quelques heures du déclenchement de la grève, les négociations ont été suspendues avec la Ville de Québec, mardi.
Les cols bleus de la ville de Québec amorceront une autre séquence de grève dans la nuit de mardi à mercredi. Le débrayage doit cette fois durer six jours.
À quelques heures du déclenchement de la grève des cols bleus, les négociations ont été suspendues avec la Ville de Québec, mardi.
La Ville indique que le blitz de négociation lancé vendredi dernier a permis des avancées, mais pas un règlement.
Le Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec, qui représente 1386 membres, a annoncé un débrayage qui doit avoir lieu à compter de 3h le 10 juillet jusqu'à 23h59 le 15 juillet.
Certains services essentiels qui ont été entérinés par le Tribunal administratif du travail seront assurés pendant le conflit qui débutera à minuit mercredi soir pour se prolonger jusqu'au 15 juillet prochain.
La collecte des ordures sera maintenue dans les parcs et les sites publics, ainsi que pour les clients institutionnels et commerciaux, mais pas dans les quartiers résidentiels. Certaines piscines seront aussi accessibles parce que l'entretien ne relève pas des cols bleus.
La liste complète des services qui seront offerts pendant l'arrêt de travail des cols bleus est disponible sur le site Internet de la Ville de Québec.
«Bien que cette grève soit plus longue que la précédente, elle demeure de courte durée, soit six jours et se déroule en période estivale. De plus, les parties ont conclu une entente prévoyant le maintien de services supplémentaires par rapport à ceux jugés suffisants par le Tribunal le 17 juin dernier», écrit le Tribunal administratif du travail.
Le syndicat affirme que «certains employés manuels de la Ville de Québec accusent un retard de 5 $ de l'heure en comparant avec des postes similaires à la Ville de Lévis».
Avec des informations de la Presse canadienne.