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Le parti promet d'implanter un programme d'accès gratuit à toutes les formes de contraception, «sans exception».
Québec solidaire (QS) a présenté mercredi son plan d'engagements concernant la santé sexuelle au Québec.
Cette annonce a été faite par la co-porte-parole du parti, Manon Massé, avec sa candidate solidaire dans Mont-Royal–Outremont, Isabelle Leblanc.
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Le parti promet d'implanter un programme d'accès gratuit à toutes les formes de contraception, «sans exception». Ceci inclut aussi les préservatifs masculins, a appris Noovo Info.
«La contraception, c’est un moyen pour les personnes d’avoir un contrôle sur leur corps. On veut leur permettre de prendre en main leur santé, et leur grossesse, si c’est le choix qu’elles font. Pour Québec solidaire, la notion de choix est au cœur de cet enjeu. Les femmes qui nous écoutent savent très bien de quoi je parle», a déclaré Mme Massé en conférence de presse.
Ce matin, aux côtés de @leblanc_isa , j’ai présenté un de nos engagements féministes qui va retirer un fardeau important des épaules de bien des femmes. Québec solidaire va instaurer un programme d’accès gratuit à toutes les méthodes contraceptives, sans exception. #qc2022 pic.twitter.com/Rn6alHRi0H
— Manon Massé (@ManonMasse_Qs) September 14, 2022
De plus, QS s’engage à rendre accessibles les produits d’hygiène menstruelle, qu’ils soient «réutilisables ou non». Ces derniers seront offerts gratuitement dans les institutions publiques, comme les écoles et universités.
Nous allons aussi assurer la gratuité des produits d'hygiène menstruelle dans les institutions publiques comme les écoles. La contraception et les produits d’hygiène menstruelle sont des produits de première nécessité et sont essentiels. #qc2022 #polqc
— Manon Massé (@ManonMasse_Qs) September 14, 2022
«On va s’inspirer du programme écossais qui vient tout juste d’être mis en place et rendre accessibles et gratuits les produits comme les tampons, les serviettes hygiéniques ainsi que les produits d’hygiène menstruelle réutilisables», a-t-elle poursuivi.
Cette mesure proposée coûterait 30 millions de $ par année.
«La contraception est un véritable enjeu de santé publique, mais c’est également un outil pour que les gens puissent avoir de l’autonomie sur leur corps. Les récents reculs de l’accès à l’avortement aux États-Unis nous ont tous et toutes secoués et c’est pour ça que nous devons nous assurer de continuer à avancer, ici au Québec», a ajouté Mme Leblanc.