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Un rapport du directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, suggère que que les ménages pouvaient acheter plus avec leurs revenus à la fin de l'année dernière qu'ils ne le pouvaient avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe le Canada en mars 2020.
Le directeur parlementaire du budget affirme que les ménages à faible revenu ont pu maintenir leur pouvoir d'achat malgré une inflation élevée grâce au soutien des prestations gouvernementales.
Dans un rapport publié jeudi, le directeur parlementaire du budget (DPB) a analysé l'évolution du pouvoir d'achat des ménages à différents niveaux de revenu entre le dernier trimestre de 2019 — juste avant la pandémie — et jusqu'à la fin de 2022.
Le rapport indique qu'au cours de ces trois années, tous les ménages ont vu leur pouvoir d'achat augmenter — de 5 % dans l'ensemble — si l'on tient compte du revenu disponible.
Ces données suggèrent donc que les ménages pouvaient acheter plus avec leurs revenus à la fin de l'année dernière qu'ils ne le pouvaient avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe le Canada en mars 2020.
Et ce malgré une hausse de l'inflation qui a culminé à 8,1 % l'été dernier.
Mais les ménages des 20 % de revenus les plus faibles ne peuvent pas faire face à la hausse du coût de la vie par l’entremise de leurs propres sources de revenu, indique le DPB. Les transferts gouvernementaux contribuent donc largement à la préservation de leur pouvoir d’achat.
«Ceci n’est pas le cas des ménages les mieux nantis: ils sont plus en mesure d’encaisser les contrecoups du coût de la vie avec leurs propres sources de revenu», souligne le DPB.
L'analyse a révélé que les «prestations pandémiques» ont préservé les revenus des ménages au début de la pandémie et ont en fait augmenté leur pouvoir d'achat.
Et si la hausse de l'inflation a dépassé celle des revenus pendant un certain temps, les ménages ont globalement vu leur pouvoir d'achat augmenter par rapport aux niveaux d'avant la pandémie.
«À la fin de la première année de la pandémie [2020], le revenu disponible avait augmenté plus rapidement que les prix à la consommation», indique le DPB.