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La démission en bloc de tous les dirigeants de Hockey Canada était recommandée, mais ces derniers auraient dû attendre à la fin de leur mandat prévu le 17 décembre prochain, estime l’ancien juge de la Cour suprême Thomas Cromwell.
La démission en bloc de tous les dirigeants de Hockey Canada est survenue peu de temps après que l'ancien juge de la Cour suprême Thomas Cromwell eut recommandé leur départ. Ce dernier conseillait toutefois aux membres du conseil d'administration de rester en poste jusqu'à la fin de leur mandat actuel.
Noovo Info a appris que l’ex-juge Cromwell, responsable de faire une révision sur le fonctionnement de la gouvernance de l’organisation, estimait que le conseil d'administration avait perdu la confiance du public et des autorités.
Voyez le récapitulatif de Louis-Philippe Bourdeau et l'analyse d'Yves Boisvert au bulletin Noovo Le Fil 17.
Il mettait toutefois en garde le président-directeur général, Scott Smith, et les membres du CA contre une démission hâtive, précisant que leur départ n’accélérerait pas le processus de recrutement des nouveaux dirigeants.
Ce mémorandum, daté de lundi, indique «qu'il n'y a pas de doute» que le leadership d'Hockey Canada a perdu la confiance d'importants partenaires et que les demandes de faire table-rase doivent être entendues.
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Rappelons qu’une nouvelle administration sera nommée à la tête d’Hockey Canada lors de l’assemblée annuelle des membres prévue le 17 décembre.
Afin de rehausser le niveau de confiance d’à peu près tout le monde, on préconise que le prochain CA et le futur président de l’organisation ne siègent qu’une seule année à titre de conseil de transition. Ces derniers devraient répondre, de concert avec les membres de Hockey Canada, aux recommandations de l’ex-juge Cromwell dont le rapport final fait plus de 100 pages.
Il recommande aussi aux futurs administrateurs de traiter des préoccupations de la population à l’égard de la haute direction d’Hockey Canada et d’assurer une stabilité au plan opérationnel.
Le rapport préliminaire sur la gouvernance de Hockey Canada affirme «que la mise en place d’un controversé fonds de réserve utilisé pour régler la poursuite liée à l’agression sexuelle présumée impliquant huit joueurs d’âge junior en 2018 était nécessaire, mais que sa gestion a été très déficiente», nous apprenaient CBC et Radio-Canada jeudi.
Le juge Cromwell souligne la nécessité d’un fonds de réserve lorsqu’il est question de «payer les responsabilités non assurées ou insuffisamment assurées».
Cela étant, les fédérations provinciales ne prévoyaient pas que le fonds serait utilisé pour «protéger des prédateurs».
Les dirigeants de Hockey Canada se sont retrouvés dans l’eau chaude depuis les révélations selon lesquelles l’organisme aurait utilisé des fonds publics afin de camoufler un viol collectif impliquant des joueurs lors d’une soirée en 2018 lors d’un gala.
Avec des informations de la Presse canadienne.