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La rénovation ne serait plus une option pour la structure vieille de plus de 80 ans.
Les médecins de Drummondville relancent le débat pour un nouvel établissement de santé pour remplacer l’Hôpital Sainte-Croix.
Ils réclament du ministre de la Santé qu’un chargé de projet soit nommé rapidement, d’ici septembre, et que l’initiative soit ajoutée au Plan des infrastructures du Québec.
Le manque d’espace rendrait impossible la mise en place de nouvelles méthodes de travail ou de services au Centre-du-Québec selon eux. La circulation serait également difficile autant sur un même étage qu’un dans les ascenseurs.
C’était les constats d’une étude qui avait été réalisée en 2019 par le CIUSSS de la Mauricie–Centre-du-Québec.
Les espaces manquant dans la structure occasionnent des problèmes au milieu technologique puisqu’il n’y aurait pas de locaux possibles pour les nouveaux outils encombrants nécessaires à la pratique de la médecine. L’ajout d’ordinateurs serait notamment prévu prochainement, mais sans savoir où pouvoir les installer.
Les chambres actuelles accueillant deux ou quatre personnes ne sont également pas adéquates lorsque vient le temps de limiter la propagation d’infections. Ce genre de division ne permet pas non plus des discussions intimes entre un docteur et le patient, sa famille où l’un des 40 étudiants présents en permanence sur les lieux.
La promesse d’étude d’opportunité venant des deux députés caquistes de la région ne va pas assez loin, selon eux. Elle ne servirait qu’à vérifier que les conclusions apportées par le CIUSSS reflètent bien la vérité avant de pouvoir passer à la prochaine étape.
Des images avaient d’ailleurs été partagées en 2022 montrant à quoi pourraient ressembler à ces nouvelles installations.
Le comité de spécialistes en santé a commencé à partager une pétition parmi les médecins pratiquant à Drummondville. Elle a trouvé 174 signataires sur les 190 présents sur le territoire.
Il compte également diffuser une réclamation similaire venant d’un citoyen créée sur la plateforme Change.org. Le document serait envoyé à des organismes comme la FADOQ, de grandes entreprises, les cliniques médicales, les RPA de même que les milieux scolaires tels le Cégep, le campus centricois de l’UQTR et le CSS Des Chênes. L’objectif est de rejoindre 10 000 personnes qui partagent leur perspective pendant l’été avant de pouvoir être déposée à l’Assemblée nationale.
Ce projet est porteur, selon le docteur Steven Miller, car il permet entre autres d’attirer de nouveaux travailleurs à Drummondville. Un employeur lui aurait dit que les deux premières questions demandées par un candidat potentiel sont «Est-ce que ma femme peut accoucher ici?» et «Est-ce que mon enfant peut se faire soigner s’il tombe malade?»
La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, a également annoncé que 16 personnes, dont elle, faisaient désormais partie de la Coalition de l’hôpital régional du Centre-du-Québec à Drummondville.
Les membres incluent le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, de même que des acteurs locaux du domaine public et privé. C’est le cas notamment du chef d’exploitation chez Soucy, Jasmin Villeneuve.
Une première rencontre est prévue pour le jeudi 8 juin. Une plateforme web doit être rendue disponible afin de diffuser les avancées dans le dossier.
La mise en place de ce comité était d’ailleurs une demande des médecins drummondvillois après un tête-à-tête en novembre. Ils voient donc d’un bon œil l’arrivée de ce nouvel axe dédié à la même cause.
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