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Trois priorités ont été ciblées: les logements abordables, les infrastructures et l’environnement.
Mercredi matin, une quarantaine de maires et de mairesses de l’Estrie ont rencontré les trois députées fédérales de la région pour discuter de leurs défis et de leur collaboration.
L’invitation a été lancée par les députées Marie-Claude de Bibeau de Compton-Stanstead, Élisabeth Brière de Sherbrooke et Pascale St-Onge de Brome-Missisquoi.
À la suite d’un sondage lancé auprès des municipalités, trois priorités ont été ciblées: les logements abordables, les infrastructures et l’environnement.
«Aujourd’hui c’est une formule qu’on a mise de l’avant pour s’assurer de revenir, nous comme députées de l’Estrie, avec une voix forte sur les enjeux de l’Estrie au caucus du Québec, mais aussi au caucus national et à la retraite des ministres également», explique Pascale St-Onge.
Ce qui en est ressorti principalement est que les élus souhaitent plus d’aide financière, mais surtout un allègement de la bureaucratie.
Le maire de Bromont, Louis Villeneuve, a soulevé l’importance d’obtenir de l’aide gouvernementale pour faire face à des défis de taille comme la crise du logement ou encore l’aménagement des infrastructures pour répondre aux changements climatiques. Pour lui la reddition de comptes devrait être revue: «Est-ce qu’il y a moyen de faire les choses plus simplement, de se donner de l’air un peu, de travailler tout le monde ensemble.»
La députée St-Onge souligne d’ailleurs que si le gouvernement fédéral a autant investi dans le logement au cours des dernières années, c’est « parce qu’on parle avec les mairesses et les maires et qu’on met les programmes sur pied pour répondre aux priorités et aux préoccupations des populations locales».
Pour certains élus, comme le maire de Coaticook Simon Madore, cette première rencontre a été très instructive. «L’argent descend du fédéral, on se demande où il va dans le coffre du provincial avant d’être distribué, c’était bien de remettre quelques pendules à l’heure.»
Le maire a aussi pu faire valoir les difficultés pour les petites municipalités de tirer leur épingle du jeu alors que les besoins sont grands partout.