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Il a été adopté «sur division», ce qui signifie qu'il n'y a pas eu de vote enregistré et qu’il n'a pas besoin d'être voté au Sénat.
Le discours du Trône du gouvernement Carney a été entériné à la Chambre des communes, mercredi soir, à Ottawa.
Il a été adopté «sur division», ce qui signifie qu'il n'y a pas eu de vote enregistré et qu’il n'a pas besoin d'être voté au Sénat.
L’enjeu était grand, puisque le vote sur le discours du Trône était un vote de confiance. Ainsi, en cas de défaite, le gouvernement aurait pu être contraint de déclencher des élections puisqu'il est minoritaire.
Dans son discours du Trône, le gouvernement a mis fortement l'accent sur le renforcement de l'économie canadienne en accélérant les projets jugés d'intérêt national.
Le leader du gouvernement à la Chambre des communes, Steven MacKinnon, a déclaré sur les médias sociaux que l'adoption du discours ouvrait la voie à un «programme fort et ciblé».
«Nous avons un mandat clair pour réaliser les priorités des Canadiens et construire un Canada fort, et c'est ce que nous allons faire», a-t-il affirmé.
Plus tôt dans la journée, les libéraux n'avaient exprimé aucune crainte quant au résultat de ce premier vote de confiance.
«Nous sommes certains que le discours du Trône va être entériné», avait indiqué M. MacKinnon.
Le député de Gatineau n'avait pas voulu préciser quel parti appuierait les libéraux, prétextant que ce n'était pas à lui de parler au nom des autres formations politiques.
Les néo-démocrates avaient signalé qu'ils allaient voter contre le discours du Trône.
Leur chef intérimaire, Don Davies, avait expliqué cette décision par le fait que le texte décrivant les priorités du gouvernement ne fait pas mention des soins de santé.
Il avait aussi déploré d'éventuelles coupes que ferait, selon lui, le gouvernement libéral, de même que le fait que le discours soit muet sur l'accès au logement abordable par des coopératives d'habitation, par exemple.
«C'est un discours qui ne correspond pas aux besoins des travailleurs et des travailleuses ainsi que de leurs familles. Ça ne correspond pas aux besoins de la population», avait renchéri, à ses côtés, le leader parlementaire néo-démocrate, Alexandre Boulerice.