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Un conseiller principal auprès du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé estime que les dirigeants du G7 doivent faire de la fin de la pandémie de COVID-19 un élément essentiel de leurs discussions en Allemagne cette semaine.
Un conseiller principal auprès du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé estime que les dirigeants du G7 doivent faire de la fin de la pandémie de COVID-19 un élément essentiel de leurs discussions en Allemagne cette semaine, sinon ils risquent de perturber la croissance économique et de déclencher davantage de troubles civils.
Le docteur Bruce Aylward a déclaré en entrevue que si le G7 ne priorise pas les investissements dans des vaccins et des traitements pour tous les pays afin de juguler la pandémie, personne ne le fera.
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Les dirigeants des principales économies mondiales sont à mi-chemin de leur sommet annuel des leaders du G7, où l'invasion russe en Ukraine et l'insécurité alimentaire sont au cœur des préoccupations.
Mais le docteur Aylward maintient que la pandémie de COVID-19 ne peut pas être laissée de côté. Le médecin épidémiologiste canadien croit que les pays du G7 ont déjà joué un rôle de premier plan en aidant à fournir des vaccins aux pays à faible revenu.
Par contre, ces pays du G7 ont aussi entravé les progrès mondiaux en accumulant chez eux des doses de vaccins jusqu'à ce que leurs propres populations soient inoculées, tout en «exportant» des théories du complot qui ont contribué à la «réticence vaccinale» ailleurs dans le monde.
Cela signifie que les nouveaux variants du virus qui causent la COVID-19 continueront d'éclater, avec peut-être des conséquences désastreuses, prévient le docteur Aylward.