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Les jurés ont demandé des éclaircissements sur la définition légale de «l'état d'esprit» et sur la manière de l'appliquer dans l'évaluation de l'appel.
Les jurés au procès pour agression sexuelle du musicien canadien Jacob Hoggard ont demandé plus d'aide au tribunal vendredi alors que les délibérations se poursuivaient pour une quatrième journée.
Le jury devant décider du sort du chanteur de Hedley a demandé jeudi soir comment il pouvait utiliser les preuves d'un appel téléphonique entre Hoggard et la deuxième plaignante qui a été enregistré à l'insu de cette dernière quelques jours après l'incident présumé.
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La juge de la Cour supérieure de l'Ontario, Gillian Roberts, avait déjà déclaré que l'appel pourrait être utilisé pour évaluer le comportement et l'état d'esprit de la plaignante.
Vendredi, les jurés ont demandé des éclaircissements sur la définition légale de «l'état d'esprit» et sur la manière de l'appliquer dans l'évaluation de l'appel.
La juge Roberts leur a dit que l'état d'esprit est défini comme «les croyances, les perceptions, les émotions ou l'intention».
Les jurés pouvaient, mais n'y étaient pas obligés, déduire de l'appel que la deuxième plaignante était bouleversée, leur a dit la juge. S'ils le font, ils devraient alors se demander pourquoi elle était bouleversée, a-t-elle expliqué.