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Les infirmières s’inquiètent du réaménagement des horaires et la fusion de départements au CIUSSS-MCQ.
Des infirmiers et des infirmières s'inquiètent du réaménagement des horaires et la fusion de départements au CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec et ont fait part de ces craintes — via la FIQ Mauricie et Centre-du-Québec — en déposant une pétition de plus de 10 000 noms au bureau du député responsable de la Mauricie, Jean Boulet.
«Je n’ai pas dormi de la nuit. Je pense qu’il [Christian Dubé] ne comprend pas ce qui se passe.», a lancé d’emblée la présidente régionale par intérim des infirmières dans la région, Patricia Mailhot , à son arrivée au bureau du député.
«Malgré le fait que le CIUSSS-MCQ assure que les départements fusionnés auront un certain lien entre eux et que des formations seront données au personnel, le syndicat dit craindre pour la qualité des soins qui seront offerts aux patients. «Si on dégarnit la première ligne, ce sont des personnes qui n’ont pas travaillé depuis 15 ou 20 ans en milieux hospitaliers. Les formations offertes, ce n’est pas comme une spécialité», s’inquiète Mme Mailhot .
Voyez dans la vidéo ci-haut un reportage de Marc-André Pelletier, Noovo Info.
Jeudi, le syndicat était au parlement à Québec pour rencontrer des élus à ce sujet. Le député de l’opposition en matière de santé, André Fortin, a profité de leur présence à l’Assemblée nationale pour questionner le ministre de la Santé, Christian Dubé, sur le dossier. «Il y a juste la Mauricie et le Centre-du-Québec qui ont besoin de forcer les gens à travailler la fin de semaine», a lancé M. Fortin, en ajoutant que la CAQ compte «exporter ce projet» partout au Québec.
Le ministre de la Santé a félicité à nouveau la direction du CIUSSS-MCQ qui cherche «des solutions innovantes», parce que «le statu quo n’est plus possible au Québec», selon lui. Christian Dubé a ajouté que le gouvernement déposera bientôt un plan dans les prochaines semaines dans lequel «tout le monde va devoir contribuer».
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De leur côté, les infirmières répètent qu’elles ont des idées et qu’elles souhaitent s’asseoir et discuter avec le gouvernement et insistent sur le fait que la fusion de département et les modifications des horaires ne sont pas «la solution». «En Mauricie et au Centre-du-Québec, il y a 5700 top guns qui attendent qu’on les écoute!», lance la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, un clin d’œil à l’expression du ministre Christian Dubé il y a quelques semaines qui affirmait vouloir recruter les meilleurs gestionnaires du secteur privé.
En plus de la pétition, les infirmières ont tenu deux manifestations à Drummondeville et Trois-Rivières récemment. Le syndicat les invite aussi à porter du noir les jeudis.
Pour les nouvelles récentes sur la région de la Mauricie, consultez Noovo.Info.