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«La situation est d'autant plus alarmante pour les enfants, qui sont souvent soumis à toutes les formes de violence armée, y compris le recrutement forcé et la violence sexuelle», a déclaré un porte-parole de l'ONU en Haïti.
De nouveaux affrontements entre gangs dans les environs de la capitale haïtienne ont fait au moins 187 morts en moins de deux semaines et plus de 150 blessés, a annoncé mardi l'Organisation des Nations unies (ONU).
La nouvelle vague de violence enregistrée entre le 27 février et le 9 mars dans la capitale, Port-au-Prince, ainsi que dans la région centrale de l'Artibonite a également entraîné le déplacement des centaines de personnes et contraint des agriculteurs à abandonner les champs, le tout alors que la famine s'aggrave, ont déclaré des responsables.
«La situation est d'autant plus alarmante pour les enfants, qui sont souvent soumis à toutes les formes de violence armée, y compris le recrutement forcé et la violence sexuelle», a déclaré un porte-parole de l'ONU en Haïti.
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La flambée de violence dans le centre d'Haïti a été largement imputée à un gang qui se nomme «Baz Gran Grif».
En outre, près de 260 enlèvements ont été signalés depuis le début de l'année, avec des personnes enlevées à leur domicile ou dans des lieux publics, ont indiqué des responsables.
Les gangs sont devenus plus puissants depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021 et contrôlent déjà environ 60 % de Port-au-Prince. Ils se sont également affrontés dans les villes centrales de Petite Rivière de l'Artibonite, Verrettes, Estère et Liancourt.
Le premier ministre Ariel Henry a signalé la semaine dernière qu'il cherchait à mobiliser l'armée haïtienne pour aider un service de police en manque de ressources et de personnel à lutter contre la violence incessante des gangs, qui a contraint un nombre croissant d'écoles et d'entreprises à fermer.