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«On l'a! L'accord est ici avec nous autres», a lancé mercredi le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, en arrivant au podium en marge de la retraite du cabinet libéral, à Vancouver.
Une douzaine de compagnies de télécommunications du pays, y compris les plus grandes, ont conclu un accord pour s'entraider en cas de panne majeure près de deux mois après celle du réseau de Rogers.
«On l'a! L'accord est ici avec nous autres», a lancé mercredi le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, en arrivant au podium en marge de la retraite du cabinet libéral, à Vancouver.
À la fin juillet, M. Champagne avait dit lors d'une comparution devant un comité parlementaire qui enquêtait sur la panne avoir convoqué une rencontre avec les grands patrons des géants des télécoms et avoir «exigé» qu'ils concluent dans les 60 jours un «contrat formel» afin de codifier cette assistance mutuelle, mais également «l'itinérance en matière d'urgence» et un protocole de communication avec le gouvernement et les clients.
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«À l'avenir, si l'un de ces fournisseurs devait être confronté à une panne majeure, les autres entreprises s'engagent à fournir le soutien et l'assistance nécessaire pour que les Canadiens puissent continuer de joindre leurs proches, d'accéder au 911 et d'effectuer les transactions commerciales», a-t-il résumé mercredi. De plus, elles s'engagent également à fournir «des communications claires et ponctuelles» lors d'éventuelles pannes majeures.
Désormais, les entreprises ne pourront plus simplement assurer qu'elles feront preuve de «bonne volonté», mais devront respecter leur «engagement contractuel formel», a insisté le ministre.
M. Champagne a soutenu que cette entente «n'est qu'un premier pas», si bien qu'il a indiqué avoir demandé au Comité consultatif canadien pour la sécurité des télécommunications de proposer d'autres mesures pour assurer `la robustesse et la fiabilité' des réseaux de télécommunication.
Il a également dit avoir réclamé que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) poursuive son enquête sur la panne de Rogers et à son ministère d'«examiner toutes les mesures réglementaires appropriées» pour renforcer la fiabilité et la sécurité des réseaux.
L'entente sera rendue publique, a promis le ministre, qui a dit qu'il surveillera «comme un faucon» pour s'assurer que ces compagnies n'en refilent pas le coût aux consommateurs.
Questionné quant à la pertinence de légiférer sur la question, M. Champagne a assuré que son gouvernement en fera «plus», mais a pointé le «Parlement minoritaire» dans lequel il évolue et le fait qu'il ne «pouvait plus attendre» pour expliquer une partie de ses choix.
«Je ne pense pas que c'était suffisant pour le ministre d'aller et de dire 'on va présenter un projet de loi. Si on peut faire quelque chose d'intérimaire qui augmente la robustesse de notre système, je pense que c'est la bonne chose à faire», a déclaré M. Champagne.