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Son cercueil sera exposé à Ottawa et reposera à Montréal avant les funérailles.
Les funérailles nationales de l'ancien premier ministre Brian Mulroney auront lieu le 23 mars à Montréal, a annoncé Justin Trudeau mardi.
Son cercueil sera exposé à Ottawa et reposera à Montréal avant les funérailles.
Dans son annonce écrite sur X, Le premier ministre Trudeau a invité la population à signer le livre de condoléances «rendre hommage à l’héritage que [M. Mulroney] nous laisse».
«Brian Mulroney a consacré sa carrière à servir les Canadiens», a dit M. Trudeau.
Brian Mulroney a consacré sa carrière à servir les Canadiens. C’était un homme d’État extraordinaire et un éminent politicien qui était respecté dans notre pays comme dans le monde entier.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) March 5, 2024
Pour rendre hommage à l’héritage qu’il nous laisse, des funérailles d’État se dérouleront…
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Il n'a jamais fait de doute que M. Mulroney, «le p'tit gars de Baie-Comeau», qui a gouverné le Canada de 1984 à 1993, allait avoir droit à des funérailles d'État, comme l'avait confirmé vendredi le premier ministre.
Le protocole fédéral prévoit des funérailles d'État lors du décès des gouverneurs généraux et des premiers ministres, actuels et anciens, ainsi qu'à des membres actuels du Conseil des ministres.
Le premier ministre canadien peut aussi accorder cet honneur à des «Canadiens éminents», s'il le juge opportun. Ainsi, le gouvernement du Canada a tenu des funérailles d'État pour l'ancien chef du Nouveau Parti démocratique Ed Broadbent, en janvier dernier.
D'ici à la fin du jour des funérailles de M. Mulroney, le drapeau de la tour de la Paix de l'édifice du Centre du Parlement est en berne, de même que ceux des autres édifices gouvernementaux. À Québec, il en va de même pour la tour centrale de l’hôtel du Parlement de l'Assemblée nationale.
Le 18e premier ministre du pays est décédé à l'âge de 84 ans, a annoncé jeudi sa fille, Caroline Mulroney. Né le 20 mars 1939 à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord, M. Mulroney a été une des figures les plus importantes de la politique canadienne du 20e siècle, surtout en ce qui a trait à la relation entre le Québec et le reste du Canada.
L’ancien chef conservateur s’est notamment servi de son bilinguisme pour tenter de faire le pont entre francophones et anglophones, et ainsi apaiser les tensions dans la période qui a suivi le référendum sur l’indépendance du Québec de 1980.
Avec de l'information de La Presse canadienne.