Début du contenu principal.
Une majorité de fonctionnaires fédéraux ne veut pas retourner au bureau à l'automne 2022.
Une majorité de fonctionnaires fédéraux ne veut pas retourner au bureau à l'automne 2022.
C'est ce que révèle un sondage réalisé par l'Association canadienne des employés professionnels, le troisième syndicat en importance au pays.
Près de 73% des répondants préféreraient continuer à faire du télétravail à temps plein sinon, les trois quarts d'entre eux soutiennent qu'ils chercheraient un autre poste qui leur permettraient de le faire.
Outre ces statistiques, la majorité des employés interrogés affirment que le retour au travail est mal géré et désorganisé. 80% des répondants soutiennent qu’ils n’ont pas reçu de plans ou d’échéanciers précis de la part de l’employeur ni de raisons satisfaisantes expliquant pourquoi ils devaient se rendre au travail en personne.
Aussi, plus de la moitié des fonctionnaires sondés (57%) n’a pas été consultée sur les plans tandis que 45% de ceux-ci qui ont été approchés étaient insatisfaits de leur rencontre.
« Nos membres ont fait l’expérience des modalités de travail flexibles et du télétravail avec beaucoup de succès au cours des deux dernières années », affirme André Picotte, président intérimaire de l’ACEP. « Bien que nous comprenions que certains employés doivent se présenter sur les lieux de travail de temps à autre, il est clair que le gouvernement fédéral n’a pas encore trouvé la bonne façon de procéder, et nous assistons à des situations qui sont mauvaises, voire absurdes, comme nous le confirment nos sections locales, ainsi que les données que nous avons recueillies. »
L’ACEP représente plus de 20 000 employés du secteur public fédéral, notamment des économistes, des statisticiens, des traducteurs et des interprètes.
Le sondage a été mené entre le 2 et 13 septembre auprès de 49% des membres. Il s'agit d'un taux de participation record pour un sondage selon les dirigeants.