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«On veut plus de flexibilité, que ça soit fait cas par cas».
Les syndicats représentants quelque 260 000 fonctionnaires fédéraux s’opposent catégoriquement aux nouvelles règles selon lesquelles les travailleurs devront être au bureau trois jours par semaine.
Les syndicats sont à bout et ont déposé des plaintes et des griefs, en plus de manifester devant leurs bureaux, ce jeudi.
«On veut plus de flexibilité, que ça soit fait cas par cas», demande la présidente du conseil régionale de Québec de la fonction publique du Canada, Stéphanie Rochon.
Mme Rochon soutient qu’il y a une incohérence dans cette mesure, alors que plusieurs employés travaillent presque exclusivement avec des collègues situés à Ottawa.
«Ils n’ont aucun collègue physique avec qui parler quand ils sont au bureau», ajoute-t-elle.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher, à Québec, sur ce sujet dans la vidéo:
Les syndicats argumentent que la nouvelle mesure brise une entente signée avec l’employeur.
De son côté, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada estime plutôt l’entente en question «renforce le droit exclusif de l’employeur à déterminer le lieu de travail».
L’employeur soutient que le retour au bureau favorise un bon climat de travail ainsi qu’une meilleure intégration des nouveaux employés. Mais du côté des syndicats, on suspecte que le gouvernement a plié à la demande des premiers ministres provinciaux qui souhaitent revoir les fonctionnaires au bureau pour revitaliser les centres-villes.