Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Société

Les examens ministériels de janvier 2024 repoussés

Le ministère de l'Éducation a confirmé mardi que les examens ministériels prévus en janvier prochain seraient repoussés. L'.annonce concerne les étudiants du primaire et du secondaire.

L'.annonce concerne les étudiants du primaire et du secondaire.
L'.annonce concerne les étudiants du primaire et du secondaire.

Le ministère de l'Éducation a confirmé mardi que les examens ministériels prévus en janvier prochain seraient repoussés.

L'annonce concerne les élèves de 5e et 6e année du primaire et ceux de 4e et 5e secondaire. Selon les matières, les épreuves devaient avoir lieu les 10, 11, 12, 15, 17, 18 et 19 janvier prochain pour les élèves du primaire, et du 9 au 18 janvier pour ceux du secondaire.

 

Les nouvelles dates seront annoncées ultérieurement.

Le cabinet du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, a précisé que la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, était présentement en discussion avec le système collégial au sujet des dates d'inscription au cégep.

«Si nécessaire, des ajustements pourront être apportés pour s'assurer que les admissions des futurs étudiants collégiaux ne soient pas retardées», a indiqué le bureau de Drainville.

Celui-ci ajoute que le ministère n'a pas encore décidé de la difficulté ni de la valeur des examens dans le calcul des notes finales.

Le ministère de l’Éducation indique qu’il étudie également des options concernant une éventuelle modification du calendrier académique.

Les examens ministériels comptent pour 20% de la note finale des élèves du 2e et 3e cycle du primaire et pour 50% de celle des élèves de 4e et 5e secondaire dans les matières dont la réussite est exigée pour l'obtention du diplôme d'études secondaires.

Dépendamment de l'épreuve, la correction est partagée entre le ministère de l'Éducation et le personnel des organismes scolaires.

Les prochains examens ministériels sont prévus en mai et juin 2024.

Les négociations se poursuivent

La Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente 66 000 enseignants du primaire et du secondaire, est en grève générale illimitée depuis le 23 novembre dernier. De son côté, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), qui est affiliée à la CSQ et donc au front commun intersyndical, compte 95 000 membres. 

Le front commun avait récemment tenu une séquence de grève de sept jours, qui s'était achevée le 14 décembre dernier. Celle-ci devait être sa dernière avant l'exercice de la grève illimitée en janvier, avaient prévenu ses représentants. Le front commun dispose en effet déjà d'un mandat de grève générale illimitée, mais n'a pas encore annoncé de manoeuvre en ce sens.

Même si les syndicats ne sont pas encore près de s'entendre avec le gouvernement du Québec au sujet du renouvellement des conventions collectives, il est «assurément» possible d'en arriver à une entente d'ici le 23 décembre, a toutefois soutenu la présidente de la FSE, Josée Scalabrini, dimanche.

Mme Scalabrini a martelé que pour en arriver à une entente, Québec devra accepter de poser des gestes qui amèneront des «changements importants» dans le quotidien des enseignantes.

Le syndicat compte donc continuer à faire pression afin d'obtenir des gains quant aux enjeux qui lui sont chers, notamment la composition de la classe.

Avec de l'information de La Presse canadienne et de Rachel Lau pour CTV.