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Victime de son succès, Aire commune a annoncé qu’il faudra désormais acheter un billet payant en ligne.
Finie l’époque où on pouvait quitter le bureau à 17h un jeudi en se demandant si on allait spontanément rejoindre nos amis à Aire commune. Victime de son succès, l’espace festif montréalais a annoncé qu’il faudra désormais acheter un billet payant en ligne avant de se présenter à ses soirées à l’Esplanade Louvain.
Après sept ans où la gratuité était au cœur de ses événements, l’organisme derrière Aire commune a annoncé lundi sur ses réseaux sociaux avoir pris cette décision en raison du fort engouement que suscitent ses festivités depuis le début de l’été.
Une décision que le cofondateur et producteur d’Aire commune, Philippe Pelletier, ne prend pas à la légère.
«La dernière chose qu’on souhaitait, c'était que Aire commune devienne payant», a-t-il avoué en entrevue à Noovo Info.
«Ça fait sept ans que la gratuité est au cœur de nos principes et un peu l’ADN de l’événement», a-t-il poursuivi. «S’il y avait eu d’autres solutions, croyez-nous qu’on les aurait mises en place.»
Les événements, qui se sont tenus depuis le début de l’été, atteignaient leur capacité maximale très tôt, vers 18h30, soit 1h30 après l’ouverture des portes. Puis, les personnes qui ne pouvaient rentrer, se retrouvaient à la rue, ce qui pouvait causer des situations dangereuses.
Selon M. Pelletier, cette nouvelle façon de faire a été mise en place pour «assurer la sécurité des participants».
«On est une dizaine de personnes très expérimentées en événementiel autour de la table qui avons reviré ça dans tous les sens», a-t-il indiqué. «On a essayé de plusieurs façons d’optimiser nos opérations, d’optimiser l’entrée de site.»
Sur son site web, Aire commune affirme que le système de billetterie pourra «garantir à tous les participants une chance égale d’accéder au site» en plus de «respecter le voisinage».
Sur les réseaux sociaux, l’annonce a été mal reçue par certains fidèles des événements festifs du jeudi. Dans les commentaires, plusieurs citoyens ont demandé pourquoi la billetterie n’est pas gratuite si elle ne vise qu’à contrôler l’achalandage.
«C’est quelque chose qu’on a fait par le passé et ça ne fonctionne pas», a répondu Philippe Pelletier. «Il y a énormément de personnes qui ne se présentent pas aux événements, donc ça ne devient pas une vraie mesure pour nous pour prévoir l’achalandage.»
La billetterie pour la soirée Aire commune du 6 juin prochain sera ouverte mardi à 11h. Les billets seront en vente au coût de 10$ ou 15$, selon l’heure d’arrivée.