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Le plus grand opérateur ferroviaire du pays cherche à éviter une grève.
Les travailleurs du Canadien National (CN) ont rejeté l'offre de la compagnie de participer à un arbitrage exécutoire, alors que le plus grand opérateur ferroviaire du pays cherche à éviter une grève.
Un arbitre approuvé par le CN et les employés aurait réglé le conflit de travail en décidant des termes d'une nouvelle convention collective entre les deux parties.
Le CN affirme avoir présenté deux propositions. La première visait à payer les travailleurs selon un salaire horaire, au lieu de les payer au mille parcouru, sans horaire. L’autre modifiait certaines parties de l’accord actuel.
«La TCRC (Conférence ferroviaire de Teamsters Canada) a rejeté toutes les offres qui lui ont été faites et a maintenant rejeté un processus d'arbitrage volontaire», a déclaré le CN dans un communiqué.
Le syndicat Teamsters Canada, qui représente les cheminots, a rétorqué que la première offre impliquait une «relocalisation forcée» des travailleurs pendant des mois à la fois. La seconde imposerait des quarts de travail allant jusqu'à 12 heures – conformément à la réglementation, mais au-delà du plafond de 10 heures actuellement en vigueur, ce qui augmenterait le risque d'accident, affirme le syndicat.
«La demande d'arbitrage exécutoire à ce stade avancé du processus de négociation souligne le manque de sincérité et l'échec de la stratégie de négociation du CN», a déclaré le porte-parole de Teamsters Canada, Christopher Monette, dans un courriel.
«Nous croyons fermement qu'un arbitrage exécutoire peut être évité si le CN cessait d'exiger des concessions qui nuiraient à la qualité de vie des travailleurs et nuiraient à la sécurité ferroviaire.»
Le mois dernier, les employés du CN et du Canadien Pacifique Kansas City ont autorisé un mandat de grève. Quelque 9300 cheminots pourraient cesser de travailler sans nouvelles ententes.
Le ministre fédéral du Travail, Seamus O'Regan, est intervenu, visiblement pour retarder une grève potentielle, en demandant à la commission du travail du pays d'examiner si un arrêt de travail mettrait en danger la santé et la sécurité des Canadiens.
Le Conseil canadien des relations industrielles a prolongé au 14 juin la date limite pour répondre aux propositions, a annoncé le CN jeudi, rendant une décision peu probable avant la mi-juillet, selon les deux compagnies de chemins de fer.