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Au Québec, le débrayage affectera les bases des Forces canadiennes à Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu, Valcartier et Bagotville. Ailleurs au Canada, les bases d'Ottawa, Kingston et Petawawa seront touchées.
Près de 500 employés civils de bases militaires au Québec et en Ontario ont entamé lundi une grève en raison des salaires et de la sécurité d'emploi.
L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et l’Union des employés de la Défense nationale (UEDN) affirment que leurs membres sont sur les lignes de piquetage depuis 6 h 30, lundi matin.
Au Québec, le débrayage affectera les bases des Forces canadiennes à Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu, Valcartier et Bagotville. Ailleurs au Canada, les bases d'Ottawa, Kingston et Petawawa seront touchées.
Le président national de l'AFPC, Chris Aylward, affirme que les membres mènent des moyens de pression pour obtenir la convention collective qu'ils méritent.
Le syndicat plaide que les employés des Fonds non publics, un organisme fédéral, sont bien moins payés que les travailleurs occupant des emplois similaires dans la fonction publique fédérale centrale, et qu’ils sont sans contrat depuis 2022.
Les travailleurs fournissent des services de nourriture, de loisirs, de planification communautaire et financière aux militaires et aux anciens combattants.
«Ces personnes offrent un appui essentiel aux militaires et à leurs familles. Pourtant, beaucoup gagnent à peine le salaire minimum et doivent jongler avec deux emplois pour joindre les deux bouts», a déploré M. Aylward dans un communiqué.