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Tous les partis ont convenu de créer un lieu de travail hybride au milieu des fermetures au début de la pandémie de COVID-19 en 2020, et le système a été utilisé depuis.
Les libéraux fédéraux veulent faire de la participation virtuelle à la Chambre des communes une option permanente pour les députés. Ils s'engagent à faire en sorte que cela se produise avant que quiconque ne puisse rentrer chez lui pour l'été.
Tous les partis ont convenu de créer un lieu de travail hybride une fois que les députés ont commencé à revenir à la Chambre des communes, après les confinements du début de la pandémie de COVID-19, en 2020. Le vote par application a commencé en 2021.
Le système hybride, conçu pour être temporaire, est en place depuis, même si les directives de santé publique n'encouragent plus les gens à éviter les rassemblements et à travailler à domicile dans la mesure du possible.
Le leader du gouvernement à la Chambre, Mark Holland, a déclaré que cela signifiait que les députés pouvaient poursuivre leur travail tout en assistant à des événements importants dans leur circonscription ou en s'occupant de questions personnelles et familiales.
Il a fait valoir que de rendre le système hybride permanent pourrait aider à encourager de nouvelles personnes à se présenter à des fonctions publiques, comme les parents de jeunes enfants.
M. Holland devrait présenter une motion à la Chambre des communes aujourd'hui. Elle sera débattue et votée avant le 23 juin, le dernier jour de séance avant la pause estivale.
L'ordonnance qui permet actuellement un parlement hybride expire à la fin du mois.
M. Holland a affirmé que la nécessité de débattre de la prolongation de cette ordonnance d'urgence au début de chaque séance du Parlement a pris beaucoup de temps.
«Nous avons eu trois ans pour expérimenter cela, pour voir comment cela fonctionnerait, et maintenant je pense qu'il est temps de ne pas tout remettre en question à chaque fois que nous commençons une nouvelle session du Parlement», a-t-il déclaré.
Les partis se sont mutuellement accusés d'avoir abusé du système de vote hybride au cours des trois dernières années. Jeudi, M. Holland a laissé entendre que les députés conservateurs inventaient de faux problèmes techniques pour ralentir le débat sur le budget libéral.
Les conservateurs ont voté contre le maintien des options hybrides dans le passé, avançant que les députés devraient être à leur place pendant les séances.
Le Comité de la procédure et des affaires de la Chambre a récemment recommandé l'option de participer à distance par vidéoconférence permanente. Les députés néo-démocrates et libéraux ont voté en faveur de la recommandation, mais les conservateurs et le Bloc québécois s'y sont opposés.
Dans leur rapport au Parlement, les conservateurs ont déclaré que les avantages des procédures hybrides «pourraient ne pas valoir le coût quant à l'embauche d'interprètes, au maintien du bilinguisme, à la responsabilité gouvernementale, à la prise de décision de qualité et au discours politique». Le Bloc a fait valoir que les problèmes de traduction sont une menace pour les droits linguistiques.
Il y a eu plus de rapports de blessures auditives parmi les interprètes fédéraux depuis que le travail parlementaire est passé aux formats virtuels, et en février, un tribunal a jugé que le gouvernement avait enfreint le Code du travail en ne protégeant pas les interprètes contre les blessures au travail.
De nouvelles règles ont été créées pour uniformiser le type de casques et de microphones utilisés par les témoins des commissions et les députés lorsqu'ils participent à distance.
M. Holland a reconnu qu'il y avait également des problèmes avec l'interprétation virtuelle, à la fois à la Chambre des communes et dans les comités, mais a déclaré que le gouvernement travaillait sur des solutions.
«Je veux être absolument clair: nous ne quitterons pas le Parlement tant que nous n'aurons pas adopté l'hybride», a-t-il prévenu.