Début du contenu principal.
Les principaux points en litige portent sur les salaires et les horaires de travail.
Les cols bleus de la ville de Westmount débraieront pendant une semaine, à compter de jeudi.
Les 124 membres du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal — une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ — avaient déjà débrayé durant deux jours, puis trois jours, au cours des derniers mois.
Visiblement insatisfaits du résultat de la négociation pour le renouvellement de leur convention collective avec la Ville, ils ont décidé de débrayer pendant une semaine, à compter du 1er juin. Et cela coïncidera avec les premières journées de canicule de la saison.
Le mandat de grève en faveur duquel les syndiqués s'étaient prononcés, en novembre dernier, en est un de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève illimitée.
Les parties ont déjà amorcé une phase de conciliation. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2019.
Les principaux points en litige portent sur les salaires et les horaires de travail.
«Les citoyennes et citoyens de Westmount doivent savoir que si on ne rémunère pas convenablement les travailleuses et les travailleurs, les services vont écoper. Et avec l'arrivée de la saison estivale, ce serait dommage de ne pas pouvoir profiter de toute la beauté de la ville», a commenté le président du syndicat, Jean-Pierre Lauzon.
«La Ville nous dit qu'elle est en bonne santé financière, alors pourquoi ne pas partager un peu avec les hommes et les femmes qui servent fièrement la ville de Westmount?» a ajouté M. Lauzon.
De son côté, la mairesse de Westmount, Christina M. Smith, avait déjà dit respecter le droit des employés de la ville de faire la grève, lors d'un précédent débrayage des cols bleus.
«Mon souhait est que les discussions et les négociations se déroulent autour de la table de négociation, et non dans l'espace public ou les médias et qu'elles soient basées sur des faits», avait-elle alors déclaré.
Elle avait alors nié ne pas être ouverte à des changements aux horaires de travail afin de faciliter la conciliation travail-famille.
Pour ce qui est des salaires, elle avait noté que «le syndicat estime que l'offre actuelle est inférieure à ses attentes, mais il doit tenir compte du marché actuel dans ces secteurs d'emploi».