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Chantel Moore, une Autochtone de 26 ans, a été tuée par balle lors d'un contrôle de bien-être par la police à Edmundston, en juin 2020, après avoir avancé vers un policier avec un couteau. L'agent Jeremy Son est celui qui a fait feu.
Les six chefs de la première nation Wolastoqey, au Nouveau-Brunswick, affirment que l'enquête de la coroner sur la mort de l'Autochtone Chantel Moore, tuée par la police d'Edmundston, démontre le besoin urgent d'une enquête sur le racisme systémique, dirigée par des Autochtones.
Les chefs autochtones soutiennent que les conclusions et les recommandations du jury de l'enquête de la coroner ne témoignent pas de la gravité de cette tragédie et ne traitent pas des problèmes systémiques dans l'appareil judiciaire.
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Les jurés ont notamment recommandé jeudi de revoir la politique de la police en matière de recours à la force.
Chantel Moore, une Autochtone de 26 ans, a été tuée par balle lors d'un contrôle de bien-être par la police à Edmundston, en juin 2020, après avoir avancé vers un policier avec un couteau. Les jurés à l'enquête de la coroner ont conclu à un homicide. L'agent Jeremy Son est celui qui a fait feu.
Dans un communiqué publié jeudi, le chef Ross Perley, de la communauté autochtone de Tobique, affirme que l'enquête n'a pas dissipé la nécessité d'une enquête particulière sur le racisme systémique. Il soutient aussi que «cette enquête traumatisante, à laquelle la famille Moore a assisté fidèlement, ne leur a pas permis de participer».
Le chef Allan Polchies, de la communauté de St. Mary's, affirme qu'une enquête sur le racisme systémique permettrait de mieux rendre compte de la mort de Chantel Moore.