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La pénurie de main-d’œuvre n’épargne pas le réseau collégial et la CSQ demande au gouvernement Legault de s’attaquer au problème.
La pénurie de main-d’œuvre n’épargne pas le réseau collégial et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), tout comme ses fédérations, demande au gouvernement Legault de «s’attaquer sans plus tarder» à ce problème «sérieux». L’angle d’attaque : améliorer «rapidement les conditions de travail de l’ensemble du personnel».
La CSQ et les fédérations citent les «difficultés d’attraction et de rétention du personnel» pour justifier leur demande.
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«Le gouvernement devra profiter de la prochaine négociation, qui arrive à grands pas, pour se mettre au travail et offrir à ses travailleuses et travailleurs des conditions d’exercice plus attrayantes et plus concurrentielles. Faute de quoi, la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants sera de plus en plus affectée dans le réseau collégial», a déclaré Éric Gingras, président de la CSQ, dans un communiqué.
Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars 2023.
«C’est une évidence que, s’il n’y a pas assez d’employées et d’employés dans le réseau, que ce soit du personnel enseignant, de soutien ou professionnel, les cégeps ne peuvent fonctionner adéquatement et fournir la qualité de services à laquelle la communauté étudiante est en droit de s’attendre», a commenté Youri Blanchet, président de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ).
À l’approche de l’élection provinciale 2022, le 3 octobre, les leaders syndicaux espèrent que le ou la prochain(e) ministre de l’Enseignement supérieur soit une «personne engagée, présente et capable de faire avancer ses dossiers au sein du Conseil des ministres». La ministre caquiste en poste, Danielle McCann, a déjà signifié qu’elle ne se représentait pas au scrutin.