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Les cégeps anglophones du Québec pourraient devoir réduire leurs programmes de langue en raison de la nouvelle loi provinciale sur la langue française (projet de loi 96).
Les cégeps anglophones du Québec pourraient devoir réduire leurs programmes de langue en raison de la nouvelle loi provinciale sur la langue française (projet de loi 96).
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Le changement forcera les étudiants à suivre plus de cours de français et abandonner d'autres langues, ce qui signifie que les départements de langues des collèges anglophones comme le Vanier College pourraient être menacés
À compter de l'automne, les étudiants francophones et allophones qui n'ont pas de certificat d'admissibilité en anglais devront passer un examen de français pour obtenir leur diplôme, ce qui signifie qu'ils devront suivre des cours de français supplémentaires.
«Si ces étudiants ne peuvent maintenant suivre que la moitié de leurs cours complémentaires, eh bien, nous allons perdre des sections de cours de langue qui sont actuellement offerts, et les enseignants perdront leur emploi», a ditHelen Filippou enseignante d'espagnol et coordinatrice du programme langues et cultures au collège Vanier.
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Les étudiants anglophones titulaires d'un certificat n'auront pas à passer d'examen de français, mais ils devront suivre cinq cours en français à partir de l'automne 2024.
«Si cela vous est imposé ou s'il s'agit d'un cours obligatoire, vous n'en tirez pas les mêmes avantages», a expliqué Chloe Francisco, étudiante en langues et cultures.
Les étudiants n'auront bientôt qu'un seul cours d'anglais au lieu de deux, et le second devra désormais être en français.
«Nous allons devoir leur enseigner peut-être certaines de nos méthodologies, nos cours généraux en français», a déclaré Alena Perout, doyenne de la Faculté des arts, des affaires et des sciences sociales au collège Vanier. «Nous allons peut-être devoir leur faire faire des traductions. En ce moment, ils font la traduction de l'italien, de l'espagnol ou de l'allemand vers l'anglais. Nous devrons peut-être changer cela de l'italien vers le français.»
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Andrew Caza est un étudiant de Concordia et aide-enseignant d'italien au collège Vanier, et il estime que la province en fait déjà assez pour promouvoir son identité française et que des changements pourraient empêcher les étudiants d'élargir leurs horizons.
«Surtout pour les étudiants du cégep qui traversent certaines des périodes les plus stressantes de leur vie, essayant de se comprendre, qui suis-je, et ce sont toutes des questions auxquelles le programme des cultures répond ici à Vanier», a-t-il affirmé.
Bien que le collège Vanier suivra la nouvelle loi, Mme Perout dit que la façon dont elle a été imposée montre un manque de considération.