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Selon le premier ministre, sa vision du développement économique est à l'opposé de celle de son rival conservateur Pierre Poilievre.
Les Canadiens devront choisir entre «deux visions extrêmement opposées» lors des prochaines élections, a indiqué le premier ministre Justin Trudeau lors d’une rencontre avec des femmes d’affaires du Québec, à Montréal vendredi.
Justin Trudeau a souligné la Journée internationale des droits des femmes en participant à un événement avec des femmes d'affaires réunies à l’usine Sheertex de Pointe-Claire.
Il a insisté sur l'importance de laisser plus de place aux femmes dans l'économie afin de créer plus de richesse.
«Pour créer de la croissance économique, ça prend de l'inclusion, ça prend ses valeurs de défense des droits individuels, ça prend du féminisme, ça prend de l'ouverture envers la différence et les autres. C'est la seule façon de bâtir une économie qui fonctionne pour tout le monde.»
Selon le premier ministre, sa vision du développement économique est à l'opposé de celle de son rival conservateur Pierre Poilievre.
Les conservateurs, a-t-il dit, «sont contre nos soins dentaires, ils sont contre l'aide sur des assurances médicaments, ils sont contre les garderies, les centres de la petite enfance».
Ces mêmes conservateurs, a ajouté Justin Trudeau, nous reprochent de faire «trop de programmes sociaux» et de ne pas «investir suffisamment» dans l'économie.
«Mais c’est ça l’économie!», a lancé le premier ministre.
«L’économie, c'est la capacité des gens de pouvoir contribuer» et «c’est d'investir dans des soins pour les aînés, d'investir dans l'assurance médicaments, d'investir 200 milliards de dollars sur dix ans dans nos systèmes de santé» et «c'est comme ça qu'on bâtit une économie forte», a expliqué le premier ministre.
Il a ajouté que «ceux qui pensent encore qu'il y a un choix à faire entre une communauté forte et une économie forte, qui pensent qu'il y a un choix à faire entre un environnement protégé et une économie forte, ne comprennent pas c'est quoi l'économie d'aujourd'hui et de demain».
Lors des prochaines élections fédérales, «dans un an et demi», a indiqué Justin Trudeau, les électeurs devront choisir entre «deux visions extrêmement opposées» de ce que devrait être l’avenir du pays.
«Ça va être un choix assez fondamental sur le genre de pays dans lequel on veut vivre» et sur «comment on bâtit une communauté inclusive ou non, une économie plus verte ou non».
Les médias pouvaient couvrir l’événement auquel participait Justin Trudeau, mais les journalistes n’étaient pas autorisés à poser des questions. Le premier ministre a plutôt répondu aux questions de femmes d’affaires présentes à l’usine de Pointe-Claire.
Une participante a demandé au premier ministre quel message il souhaitait livrer aux jeunes Canadiennes en cette Journée internationale des droits des femmes.
«On a besoin d'elles, la société a besoin d'elles» et «on a besoin de s'assurer que la réussite et le leadership que les femmes sont en train de démontrer soient reconnus. Le travail que les femmes font doit être reconnu et valorisé», a répondu le premier ministre en ajoutant «qu’il faut être féministe 365 jours par année».
Justin Trudeau a également expliqué qu'il est difficile ces jours-ci d'élever des garçons féministes en raison du ressac face au féminisme qui se manifeste notamment sur le web.
Il s'est dit préoccupé par la montée du phénomène de victimisation des hommes dans certaines communautés sur les réseaux sociaux.