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Cette ville agricole est l'une des cinq municipalités les plus touchées par ce problème dans la Montérégie.
Les autorités d'Ormstown affirment que des camions transportant des déchets de construction provenant de Montréal les déversent illégalement sur des terrains privés, et que certains propriétaires fonciers sont payés pour cela.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
«Nous voyons de plus en plus de camions passer», a souligné Christine McAleer, mairesse d'Ormstown.
Cette ville agricole est l'une des cinq municipalités les plus touchées par ce problème dans la Montérégie.
Un rapport récent de chercheurs de l'Université McGill et de l'Université du Vermont révèle l'existence de près de 300 sites de décharges illégales dans la région.
«Ce chiffre nous a choqués, même si nous savions qu'il y avait un problème important», a dit le chercheur Geoff Garver.
Cinquante-cinq de ces sites se trouvent à Ormstown.
Les responsables municipaux craignent que la contamination potentielle de ces sites n'affecte le réseau d'approvisionnement en eau.
«Nous devons faire analyser notre eau dès maintenant pour nous assurer que les produits ne s'infiltrent pas dans le sol et ne contaminent pas les puits», a mentionné M. McAleer, ajoutant que cela représentait un coût supplémentaire pour la ville.
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On ne sait pas exactement quelles sont les entreprises impliquées, mais l'inspecteur d'Ormstown, Luc Pilon, a expliqué que le problème prenait de l'ampleur.
Il a souligné que lorsqu'il se rendait sur ces sites pour les inspecter, il était confronté à un autre problème, celui de l'intimidation.
«J'ai été bousculé. On m'a arraché mon téléphone des mains», a raconté M. Pilon.
Dans certains cas, les inspecteurs ont même besoin de l'aide de la police. M. Pilon a déclaré qu'à ce stade, il était tout simplement épuisé.
«C'est une lutte constante», a-t-il affirmé.
Selon les responsables d'Ormstown, la province ne fait pas assez pour aider, et la ville n'a pas les ressources nécessaires pour faire face à ce problème.
CTV News a contacté le ministre de l'Environnement du Québec, mais son bureau était fermé dimanche.