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«Aucun d'entre nous ne veut être traité et soigné par quelqu'un qui est absolument épuisé», raconte Hal Newman, ambulancier à la retraite.
Les ambulanciers paramédicaux de la région de Montréal ont organisé une manifestation lundi pour dénoncer les nouveaux protocoles ministériels qui entrent en vigueur mardi.
Certains employés d'Urgences-santé se sont même présentés lors de leur jour de congé pour protester. La nouvelle directive peut imposer des heures supplémentaires à un ambulancier paramédical même à la fin de son quart de travail.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les ambulanciers affirment qu’ils effectuent déjà des heures supplémentaires lorsque cela est nécessaire, mais ils craignent que ce décret n’entraîne un épuisement professionnel accru du personnel.
«Vous en êtes à votre troisième quart de travail de 12 heures et on vient vous chercher pour un appel alors même que vous venez d'arriver au poste», a déclaré Hal Newman, ambulancier à la retraite, lors d'une interview accordée à CTV News.
Urgences-santé paramedics are protesting at the organization's headquarters after several new ministerial protocols were implemented without consultation w the paramedics & emergency medical dispatchers. #MeltdownMode pic.twitter.com/qZK6DTAEgF
— Hal Newman (@BigMedicine) December 11, 2023
«Vous êtes épuisé mentalement et physiquement, c'est une sacrée combinaison. Les ambulanciers ne sont pas les seuls dans ce cas. Nous rencontrons ce phénomène dans les salles d'urgence, dans les salles d'hôpital, nous le voyons chez les infirmières, chez les médecins. Aucun d'entre nous ne veut être traité et soigné par quelqu'un qui est absolument épuisé», raconte M. Newman.
Le syndicat FSSS-CSN a rencontré Urgences-santé lundi pendant plusieurs heures pour faire part de ses préoccupations.