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Après cette victoire de 47-21 inscrite de façon éclatante et décisive contre le Rouge et Noir d'Ottawa, jeudi à Montréal, les Alouettes 2024 ont des allures de grands crus de l'organisation, circa Jim Popp et feu Don Matthews.
Levez la main ceux qui se rappellent la dernière fois où les Alouettes ont lancé leur saison par trois victoires consécutives? Ou la date de la dernière salle comble à Percival-Molson? La dernière victoire avec 47 points ou plus à domicile?
2011, 2016 et 2013.
Ne vous sentez pas trop mal si vous ne vous en rappeliez pas, nous avons dû faire appel au redoutable service des relations publiques des Alouettes pour confirmer ces réponses.
Après cette victoire de 47-21 inscrite de façon éclatante et décisive contre le Rouge et Noir d'Ottawa, jeudi à Montréal, les Alouettes 2024 ont des allures de grands crus de l'organisation, circa Jim Popp et feu Don Matthews.
L'attaque est bien rodée, la défense est magistrale, les unités spéciales ne donnent presque rien, elles qui ont connu un rare raté en accordant un touché de 101 verges sur retour de botté à Devonte Dedmon.
Cody Fajardo a lancé pour 393 verges dans la victoire de jeudi. Kaion Julien-Grant et Tyson Philpot ont récolté 139 et 127 verges de gains aériens. Philpot a notamment inscrit un touché sur un spectaculaire jeu de 51 verges, après un énième revirement causé par la défense dans ce match.
«Ce soir, en marchant dans le tunnel pour gagner le terrain et en voyant à quel point le stade était plein, nous voulions réussir une grosse performance», a indiqué Fajardo.
«Cette équipe a aussi plus de chimie, a ajouté Fajardo pour expliquer les succès de l'attaque. L'an dernier, à ce stade-ci de la saison, nous tentions encore d'apprendre nos noms. Maintenant, nous connaissons toute notre vie et on peut se concentrer sur le football. C'est pourquoi, selon moi, on connaît un si bon départ, une attaque aussi efficace cette saison.
«Il reste encore des trucs à peaufiner, mais nous marquons beaucoup plus de touchés que l'an dernier, alors que nous marquions beaucoup plus de placements. Nous sommes meilleurs pour compléter nos poussées offensives.»
Même un gars comme Reggie White fils, qui n'avais pas joué depuis octobre 2022 et jamais avec Fajardo, semblait n'avoir jamais quitté.
«Je suis si heureux qu'il soit de retour après plus de 600 jours de rééducation, a d'abord indiqué le no 7 des Alouettes. Je l'ai vu toute la semaine à l'entraînement: il réussissait des jeux et gagnait ma confiance. Nous ne sommes pas encore où nous pourrions être dans notre relation, car ça ne fait qu'une semaine que nous jouons ensemble. Qu'il revienne et marque deux touchés de la sorte, c'est super.»
White, qui a terminé la rencontre avec quatre passes captées pour 61 verges et deux touchés, ne pouvait demander mieux à son retour au jeu.
«J'étais un peu rouillé au départ, mais je vais regarder les films et tout corriger pour la semaine prochaine», souligne-t-il.
«C'est vraiment incroyable. Nos joueurs adorent Reggie en raison de tout le travail qu'il a effectué depuis qu'il est à l'écart du jeu et du genre de personne qu'il est, a déclaré l'entraîneur-chef Jason Maas. Notre équipe est remplie de bons gars qui adorent venir au boulot, être ensemble et jouer les uns pour les autres. Je vous garantis que tout le monde dans ce vestiaire aime jouer pour Reggie et adore le voir réussir. Vous vous réjouissez de voir un gars comme lui connaître du succès.»
Les Alouettes tenteront de poursuivre cette série de succès la semaine prochaine, à Toronto. Les Argonauts ont une fiche de 1-0 au moment d'écrire ces lignes. Ils accueilleront les Elks d'Edmonton (0-2) ce samedi.