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Parmi les demandes communes de la négociation coordonnée figurent des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d'achat liée à l'inflation.
Les 600 salariés de l'Hôtel Le Reine-Élizabeth, au centre-ville de Montréal, sont en grève depuis lundi midi, et le seront jusqu'à mardi midi, pour faire avancer la négociation en vue du renouvellement de la convention collective.
Les travailleurs sont membres d’un syndicat de la Fédération du commerce, affiliée à la CSN.
L'organisation a souligné qu'il s'agit d'un premier débrayage à survenir dans le cadre de la nouvelle ronde de négociation coordonnée de l'hôtellerie qui regroupe cette année 30 hôtels dans plusieurs régions.
Le syndicat affilié à la CSN dispose d'un mandat de 120 heures de grève à exercer au moment opportun.
Le vice-président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l'Hôtel Reine-Élizabeth-CSN, François Houle, a déclaré que les relations de travail au Reine-Élizabeth étaient «extrêmement difficiles» depuis juin 2022.
Il a soutenu que la direction abordait la négociation «par de nombreuses demandes de reculs» quant aux conditions de travail.
«Nous n'avons pas d'autres choix que d'effectuer cette journée de grève aujourd'hui. Espérons que notre employeur nous prendra davantage au sérieux et qu'il acceptera de retirer ses demandes de recul, car notre objectif demeure d'en arriver à une entente satisfaisante dans les meilleurs délais», a affirmé M. Houle dans un communiqué.
Le principe recherché par la Fédération du commerce par cette négociation coordonnée est d’obtenir une première entente avec un employeur pour ensuite tenter de la reproduire auprès des autres employeurs. Les syndicats concernés coordonnent ainsi leur négociation et s’en tiennent informés.
Parmi les demandes communes de la négociation coordonnée figurent des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d'achat liée à l'inflation, l'augmentation de la contribution de l'employeur au régime d'assurance collective et l'élimination du recours aux agences de placement.
Il s'agit aussi de freiner la surcharge de travail pour mieux protéger le personnel, de s'assurer que les personnes salariées décident entre elles du partage des pourboires et de revoir l'accès et la rémunération pour les vacances annuelles.