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«Nous allons procéder à l'interrogatoire sous serment de l'ancien président», a soutenu la républicaine Liz Cheney, sur les ondes de NBC
Le comité américain enquêtant sur l'émeute du Capitole ne donnera pas à Donald Trump la chance de transformer une éventuelle diffusion en direct de son témoignage en un «cirque», a déclaré dimanche l'une de ses membres, la républicaine Liz Cheney.
Le comité a cité M. Trump à comparaître le mois prochain autour du 14 novembre et a exigé qu'il lui remette des documents pertinents à son enquête d'ici le 4 novembre
Pour éviter une bataille juridique longue et complexe, M. Trump aurait dit à ses associés qu'il pourrait accepter de témoigner si cela était télévisé en direct.
Lorsqu'on lui a demandé si le comité envisagerait cette possibilité, Mme Cheney n'a pas directement répondu.
«Nous allons procéder à l'interrogatoire sous serment de l'ancien président, a-t-elle soutenu sur les ondes de NBC. Cela peut prendre plusieurs jours, et ce sera fait avec un niveau de rigueur, de discipline et de sérieux que la question mérite. Nous n'allons pas permettre ― il ne va pas transformer cela en cirque», comme on l'a vu selon elle lors de ses apparitions télévisées précédentes, comme les débats présidentiels de 2020.
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Son bureau a précisé plus tard que le comité du 6 janvier n'excluait pas la possibilité d'un témoignage en direct. Il n'a pas indiqué quelle forme cela pourrait prendre pour éviter de devenir un «cirque».
On ne sait pas comment M. Trump et son équipe juridique réagiront. Il pourrait se conformer ou négocier avec le comité, annoncer qu'il défiera l'assignation ou l'ignorer complètement.
Il est possible que les avocats de M. Trump choisissent simplement de dépasser l'échéance de la citation à comparaître s'ils vont devant le tribunal pour essayer de la faire annuler, car le comité doit terminer son travail d'ici la fin de l'année.
La semaine dernière, Steve Bannon, un allié de longue date de M. Trump, a été condamné à quatre mois derrière les barreaux après avoir défié une citation à comparaître du même comité. Il reste libre dans l'attente d'un recours en appel. L'ancien conseiller de M. Trump Peter Navarro attend également son procès le mois prochain pour des accusations similaires d'outrage au Congrès.
Les documents demandés incluent toute communication faisant référence à des groupes extrémistes qui venaient à Washington, des pressions sur les législateurs des États pour qu'ils rejettent les résultats électoraux de 2020 et des messages à propos du vice-président Mike Pence, que M. Trump poussait à s'opposer à la victoire du président Joe Biden.