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Gabriel Nadeau-Dubois a demandé une nouvelle fois la tenue d’une enquête parlementaire complète sur les rapports entre Québec et la firme McKinsey. Il «manque une bonne "game"», a répondu le premier ministre.
Le premier ministre François Legault a affirmé jeudi qu'il n'avait «aucune intention» de donner de nouveaux contrats à la firme de consultation McKinsey.
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Talonné par le député solidaire Gabriel Nadeau-Dubois sur l'administration des contrats à McKinsey, le premier ministre a souligné que son gouvernement n'a donné que deux contrats à la multinationale et que ceux-ci sont disponibles et consultables publiquement sur le système électronique d'appel d'offres (SEAO).
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Malgré cela, M. Nadeau-Dubois a demandé une nouvelle fois la tenue d’une enquête parlementaire complète sur les rapports entre Québec et la firme McKinsey. «Ici, au Québec, on parle d’au moins 50 millions de dollars en contrats de la part du gouvernement du Québec, d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec, de la Caisse de dépôt. Ça, c’est les contrats que l’on connaît», a-t-il lancé.
«Il y a quatre ans, on a donné deux contrats à McKinsey, un pendant la COVID, parce qu'on voulait savoir ce qui s'était passé en Europe», a mentionné le premier ministre. «Je n'ai aucune intention d'en donner d'autres», a assuré M. Legault. «Comme on dit au Québec, le chef de Québec solidaire manque une bonne “game”, parce que c'est déjà public», a-t-il ajouté.
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Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) soutient que la valeur totale des deux contrats est de 6,7 M$.
Mardi, le leader solidaire confirmait que 29 demandes d’accès à l’information ont été déposées pour faire la lumière sur les relations qu’entretient l’État québécois et l’entreprise de consultant McKinsey.
«On veut savoir quelle est l’étendue des contrats qui sont donnés à cette firme multinationale. Combien cela coûte-t-il pour faire appel à cette entreprise tentaculaire? Est-ce que les conseils de la firme valent vraiment le salaire annuel d’une préposée aux bénéficiaires?» s'est demandé M. Nadeau-Dubois.