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Cette rencontre aurait lieu dans le cadre du Sommet de la Francophonie, à Djerba, en Tunisie, en présence du premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
Le premier ministre du Québec François Legault a évoqué vendredi la tenue d’une « rencontre spéciale » pour parler de la crise en Haïti.
Cette rencontre aurait lieu dans le cadre du Sommet de la Francophonie, à Djerba, en Tunisie, en présence du premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
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Elle serait ouverte aux autres dignitaires qui suivent la situation en Haïti et qui souhaitent contribuer à la recherche de solutions, a indiqué M. Legault.
« C’est vraiment inquiétant, a-t-il déclaré en mêlée de presse à son arrivée à Djerba. C’est sûr que les solutions ne sont pas évidentes, il faut le faire avec les Haïtiens. C’est inquiétant ce qu’on voit en Haïti. »
Depuis des semaines, le pays antillais est plongé dans un véritable chaos social et politique. S’ajoute une épidémie de choléra, qui a fait jusqu’à présent près de 200 morts.
Les partis d’opposition à l’Assemblée nationale du Québec avaient prié M. Legault de mettre la crise en Haïti à l’ordre du jour, au Sommet de la Francophonie.
Ils faisaient valoir que le Québec avait un lien particulier avec Haïti, et que seulement qu’à Montréal, plus de 130 000 personnes sont d’origine haïtienne.
« C’est terrible ce qui se passe, là, les enfants meurent », s’était indignée en entrevue la porte-parole libérale en matière de relations internationales et de francophonie, Michelle Setlakwe.
« Le Québec doit agir en leader, au prochain sommet, dans le dossier d’Haïti », avait-elle insisté.
En 2010, au sommet de Montreux, en Suisse, le premier ministre libéral Jean Charest avait piloté une résolution visant à reconnaître Haïti en tant que pays prioritaire de la solidarité francophone.
Des bandes armées terrorisent les populations vulnérables en Haïti et précipitent une crise humanitaire qui comprend la résurgence du choléra sur l’île.
Elles commettent des actes de violence inqualifiables, notamment la violence sexuelle généralisée, et empêchent la prestation de services essentiels, selon le ministère canadien des Affaires étrangères.