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«Je pense que nos ministres ne se mettent pas dans des situations où quelqu'un pourrait soit détourner, profiter, ou ce que vous voudrez. Je pense que tout le monde est là pour les bonnes raisons dans mon conseil des ministres», a-t-il soutenu.
Alors que la ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, fait l'objet d'une enquête de la commissaire à l'éthique, le premier ministre François Legault a tenu à défendre l'intégrité de son gouvernement.
«Je pense que nos ministres ne se mettent pas dans des situations où quelqu'un pourrait soit détourner, profiter, ou ce que vous voudrez. Je pense que tout le monde est là pour les bonnes raisons dans mon conseil des ministres», a-t-il soutenu en mêlée de presse mercredi matin.
La commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale, Ariane Mignolet, a ouvert une enquête mardi à propos d'une rencontre qui a eu lieu en décembre 2022 entre Mme Duranceau et la lobbyiste Annie Lemieux. Mme Lemieux est également une amie et une partenaire d'affaires de la ministre.
Ce n'est pas une première pour le gouvernement Legault. Le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, a subi six enquêtes de la commissaire à l'éthique et a reçu trois blâmes.
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, est actuellement sous enquête de la commissaire au sujet de la nomination de son ami Charles-Olivier Gosselin comme juge à la Cour du Québec.
François Legault a assuré que le gouvernement collaborerait à l'enquête.
La principale intéressée a réitéré devant les journalistes qu'elle n'avait «rien à [se] reprocher» et qu'elle s'en remettrait aux conclusions de la commissaire. «Je vais attendre les recommandations, s'il y a lieu», a-t-elle indiqué.
«On a eu des rencontres avec la commissaire à l'éthique. Moi, j'ai divulgué tout ce que j'avais à divulguer», a ajouté la ministre.
La commissaire à l'éthique n'était pas au courant de la rencontre entre Mme Duranceau et Annie Lemieux.
C'est le député libéral Monsef Derraji qui a déposé une demande d'enquête à la commissaire.
«La demande transmise à la commissaire précise que le demandeur a des motifs raisonnables de croire que la Ministre aurait commis des manquements aux articles 15 et 16 du Code en matière de conflits d'intérêts», peut-on lire dans le communiqué sur le site de la commissaire.