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M. Bourret refuse de dire s'il souhaite que Mme Anglade demeure cheffe du parti ou s'il préférerait plutôt qu'elle tire sa révérence.
Il n'est ni pour, ni contre. Le président de la commission jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ), Gabriel Bourret, entend afficher une totale neutralité quant à l'avenir de la cheffe, Dominique Anglade, à la tête du parti.
M. Bourret refuse de dire s'il souhaite que Mme Anglade demeure cheffe du parti ou s'il préférerait plutôt qu'elle tire sa révérence.
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Passage obligé, d'ici un an, la cheffe devra passer l'épreuve du vote de confiance des membres, à l'occasion d'un congrès du parti. La base militante devra dire si elle veut que Mme Anglade demeure cheffe ou non. Cette dernière affirme qu'elle entend continuer à diriger le parti.
«Je ne me prononcerai pas si je vais voter pour ou contre» Mme Anglade, a dit M. Bourret, en entrevue téléphonique.
Et si la cheffe le contactait pour savoir si elle peut compter sur son appui, que répondrait-il? Il dirait que «pour l'instant, ma cheffe est Dominique Anglade».
Il ajoute «ne pas être rendu là» dans sa réflexion sur le sujet.
Questionné à savoir s'il croit que Mme Anglade sera encore cheffe du parti lors du prochain scrutin, en 2026, il répond qu'il l'ignore et que «le processus doit suivre son cours».
Prudent, M. Bourret, qui était candidat défait du PLQ lors du dernier scrutin dans la circonscription de Masson, refuse aussi de se prononcer sur le pourcentage minimal que devrait viser Mme Anglade pour demeurer en poste au lendemain du vote de confiance, car ce n'est «pas le temps de commencer à spéculer sur des chiffres».
Le président de l'aile jeunesse libérale dit ne pas vouloir influencer le vote des jeunes membres du parti. Il estime que ce n'est pas son rôle «d'imposer une vision» aux membres âgés de 16 à 25 ans.
«C'est important qu'ils puissent voter comme ils veulent. S'ils voient publiquement leur président prendre une position, ça peut envoyer une vision qu'une position est meilleure que l'autre», fait-il valoir, tout en ajoutant que si jamais les jeunes membres lui donnaient un mandat clair, les choses pourraient changer.
Il dit n'avoir à ce jour aucune idée à savoir où se situent les jeunes du parti sur la question du leadership.
Malgré la défaite cuisante du PLQ le 3 octobre, la pire de son histoire, avec un maigre 14 % d'appui populaire et un caucus de 21 députés, M. Bourret ne «pense pas qu'il y ait des changements en profondeur à faire» au Parti libéral, en vue de regagner la confiance des électeurs.
C'est «pas vrai que le parti doit recommencer à zéro», selon lui.
Il remarque cependant que la situation était plus facile pour le PLQ, quand on pense que «pendant 50 ans tout ce qu'on avait à dire, c'était: si vous êtes pour le Non, votez pour nous».