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Cette «doctrine de la découverte» était liée à l'idée que les terres colonisées par les Européens étaient vides, alors qu'en fait, les peuples autochtones les avaient depuis longtemps habitées.
Le Vatican a rejeté la «doctrine de la découverte» un an après que le pape François eut rencontré des groupes autochtones du Canada et présenté ses premières excuses pour le rôle de l'Église catholique dans les pensionnats fédéraux.
Une déclaration du Vatican indique que les bulles papales, ou décrets, «n'ont pas reflété de manière adéquate l'égale dignité et les droits des peuples autochtones».
Cette «doctrine de la découverte», qui remonte au XVe siècle, était liée à l'idée que les terres colonisées par les Européens étaient vides, alors qu'en fait, les peuples autochtones les avaient depuis longtemps habitées.
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La Conférence des évêques catholiques du Canada indique dans un communiqué qu'elle est reconnaissante de cette décision longtemps réclamée par les organisations autochtones.
Il y a un an, les représentants des Premières Nations, des Métis et des Inuits s'étaient rendus à Rome pour rencontrer le pape François et plusieurs lui ont dit que cette doctrine devait être rejetée une fois pour toutes.
Le chef de l'Église catholique est venu au Canada en juillet pour une tournée de six jours, au cours de laquelle il s'est excusé à plusieurs reprises, mais il a été critiqué pour ne pas avoir abordé les bulles papales.