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Pour rétablir un réseau désuet en Abitibi-Témiscamingue
Le trio solidaire en Abitibi-Témiscamingue veut faire sa part pour améliorer l'éducation de la prochaine génération.
C'est l'engagement d'Alexis Lapierre (Abitibi-Ouest), d'Émilise Lessard-Therrien (Rouyn-Noranda-Témiscamingue) et de Benjamin Gingras (Abitibi-Est).
D'ailleurs, Québec solidaire promet d'injecter en province 1,6 G$ pour notamment construire des écoles, mais aussi rénover et agrandir un réseau de l'éducation désuet. Les équipements sont inadéquats, les classes sont trop petites et les pavillons sont vétustes.
À Val-d'Or, l'an dernier, le projet majeur d'agrandissement de deux écoles du Centre de Service scolaire de l´Or-et-des-Bois (CSOB) évalué à 46,8 M$ n'a pas été retenu par le gouvernement québécois.
Devant cet échec, le candidat solidaire Benjamin Gingras promet d'accompagner les établissements scolaires.
«On veut travailler avec les acteurs du milieu de l'éducation, les directions, les enseignants et les comités de parents. On ne parle pas juste de refaire la brique de l'extérieur. On parle d'agrandir, de verdir, d'embellir, de ramener ces écoles dans le 21e siècle. Même l'électricité dans les écoles n'est pas adaptée pour, par exemple, des élèves qui ont besoin d'un ordinateur portable.», se désole le candidat.
À Rouyn-Noranda, le Centre de services scolaires manque cruellement d'espace depuis des années maintenant. La députée sortante Émilise Lessard-Therrien écorche les gouvernements précédents dans ce dossier.
«Ce qui me choque, c'est qu'on n'a pas été à l'écoute des besoins du milieu. Il y a eu de super projets de collaboration entre le Cégep, le Centre de services scolaires de Rouyn-Noranda et l'UQAT pour maximiser ce qui existait déjà. Ç'a fait l'objet d'un refus de la part du gouvernement. C'est ça qui me choque, quand on n'est pas à l'écoute des besoins et des solutions qui émanent du milieu. On nous parle constamment d'être en mode solutions, mais le gouvernement ferme la porte parce que ça ne cadre pas dans ses petites cases.», dénonce-t-elle.
Québec solidaire propose également de revaloriser le métier d'enseignant avec des investissements de 1,5 G$. Qui plus est, le parti souhaite embaucher 4000 enseignants et 1950 professionnels, grâce à une enveloppe de 320 M$.
Le dernier engagement de Québec solidaire, c'est de rendre gratuites les études postsecondaires, une promesse chiffrée à 260 M$. Pour y parvenir, il est notamment prévu de réduire de 25% les frais de scolarité.