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Le TAT déterminera s'il y a eu d'offrir une autre indemnité, outre la prime de départ accordée, à verser au plaignant.
Le Tribunal administratif du travail (TAT) donne raison à Guy Grenier qui soutenait avoir été congédié illégalement par le conseil municipal de Saint-Jean-sur-Richelieu en 2018.
Dans la décision, qui est tombée jeudi dernier, on apprend que la Ville n'a démontré aucune preuve soutenant le bien-fondé de cette mise à pied.
En agissant ainsi, l'administration municipale a voulu éviter un processus judiciaire coûteux pour les contribuables, a-t-elle fait savoir par communiqué paru plus tôt aujourd'hui.
Elle ajoute qu'elle était dans son droit de mettre fin au contrat sans préavis dans un délai de six mois après l'embauche.
Saint-Jean-sur-Richelieu estime que l'indemnité de départ versé au demandeur est une compensation suffisante dans ce cas-ci.
Questionné par Noovo Info, Guy Grenier n'a pas souhaité émettre de commentaires à ce stade-ci de sa requête.
C'est le TAT qui déterminera s'il y a lieu d'offrir un autre dédommagement et, si oui, le montant.
Guy Grenier avait été nommé chef de cabinet par l'ancien maire Alain Laplante après sa victoire aux élections de 2017.
Il avait cependant été démis de ses fonctions en mai 2018, par le conseil municipal qui avait alors retiré du comité exécutif le pouvoir de destitution d'un employé municipal.