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Les voitures volées sont souvent vendues par des organisations criminelles nationales et internationales afin de financer les trafics de drogue et d'armes, ou même du terrorisme.
Le taux de vols d'automobiles au Canada a baissé légèrement au premier semestre de 2024, mais reste un des plus hauts jamais enregistrés.
Des données diffusées par le Bureau d'assurance du Canada (BAC) indiquent une diminution de 19 % des demandes d'indemnités d'assurance pour vols d'automobiles pour le premier semestre de 2024, par rapport à l'année dernière.
Le taux de 2024, représentant quelque 17 647 véhicules, témoigne tout de même d'une augmentation de 138 % depuis 2014. Au niveau des coûts des demandes, l'augmentation est de 442 %.
Les mesures «concertées par les organismes d'application de la loi, les assureurs, les gouvernements et les conducteurs pour lutter contre le vol portent leurs fruits, mais il reste encore beaucoup à faire», a noté Liam McGuinty, vice-président stratégie au BAC.
Il ajoute que «même si la fréquence des vols a légèrement diminué au cours des six premiers mois de 2024, le problème demeure largement au-dessus des tendances historiques».
Les données du groupe indiquent aussi des différences provinciales. Alors que le Québec et l'Ontario ont connu respectivement des diminutions de 41 % et 16 %, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick ont vu des augmentations de 27 % et 16 %.
Selon le BAC, les experts attribuent ces différences régionales à l'ampleur des ressources mises à disposition par les services de police pour lutter contre le vol d'automobile.
Les véhicules neufs, haut de gamme et de luxe continuent d'être la cible de choix des voleurs, indique le rapport. En 2023, la valeur des demandes d'indemnités pour ces vols a atteint 1,5 milliard $, une première au pays.
Les voitures volées sont souvent vendues par des organisations criminelles nationales et internationales afin de financer les trafics de drogue et d'armes, ou même du terrorisme.