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Selon le président du Syndicat des travailleurs de la mine Noranda-CSN (STMN-CSN), Stéphane Larente, «il faut à tout prix éviter le laxisme des élu-es des dernières décennies».
Le syndicat de la Fonderie Horne souhaite collaborer et dialoguer avec la population et les élus de Rouyn-Noranda afin «d’obtenir une fonderie propre […] dans les meilleurs délais», a-t-il fait savoir par voie de communiqué.
Selon le président du Syndicat des travailleurs de la mine Noranda-CSN (STMN-CSN), Stéphane Larente, «il faut à tout prix éviter le laxisme des élu-es des dernières décennies». D’après lui, il faudrait d’abord atteindre le seuil de 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d'air d’ici l’été 2027 au plus tard, puis continuer de travailler pour atteindre la norme nationale de trois nanogrammes par mètre cube.
Une consultation publique invitant les citoyens à se prononcer sur l’enjeu de la pollution créée par la Fonderie Horne est en cours jusqu’au 20 octobre. M. Larente invite la population à se prononcer sur le sujet, mais estime que la fonderie peut rester ouverte tout en faisant des efforts pour améliorer la qualité de l’air. «Il faudrait cesser d'opposer les emplois et l'environnement et de diviser la population», ajoute-t-il.
Le président du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN, Félix-Antoine Lafleur, demande à ce que le nouveau député de Rouyn-Noranda, le caquiste Daniel Bernard, ainsi que le gouvernement du Québec divulguent «clairement, sans aucune cachette, les progrès de la fonderie de Glencore chaque année».
Selon lui, cette transparence est cruciale afin que la population de la région ait confiance en ce processus.
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«Tout le monde s'entend pour dire qu'il faut un virage vert à la Fonderie Horne. C'est une responsabilité partagée des élus et de Glencore de faire en sorte qu'on avance dans la bonne direction, une bonne fois pour toutes», ajoute le trésorier et porte-parole de la CSN sur les enjeux environnementaux, Yvan Duceppe.
«Le temps des beaux discours est terminé, on doit passer à l'action», insiste-t-il, réclamant que ce dossier «ne soit pas mis sur pause» par le gouvernement en raison de changements au sein du ministère.
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