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Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la Sûreté du Québec (SQ) mènent jeudi matin une série de perquisitions à Laval, Mirabel, Rosemère et Notre-Dame-de-l'Île-Perrot et lien avec des enquêtes pour meurtre.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la Sûreté du Québec (SQ) ont mené jeudi matin une série de perquisitions à Laval, Mirabel, Rosemère et Notre-Dame-de-l'Île-Perrot en lien avec des enquêtes pour meurtre.
Onze résidences ont été perquisitionnées dans le Grand Montréal. Les frappes visent à accumuler des preuves contre des membres du crime organisé en lien avec trois homicides survenus en 2012 et 2018.
D'autres perquisitions ont été effectuées dans les dernières 48 heures à Vaudreuil-Dorion, Anjou, Lachine et Montréal-Nord.
Les aveux du tueur à gages Frédérick Silva, qui a décidé de collaborer avec la police en 2022, ont permis de viser des personnes très influentes au sein du crime organisé. Par exemple, Vito Salvaggio a eu la visite des enquêteurs à sa résidence de Laval. Il est considéré comme un acteur très important et influent de la mafia montréalaise du clan sicilien.
Toujours à Laval, la résidence de Davide Barberio, un autre mafioso notoire, a été également visée les enquêteurs. L'homme a échappé à une tentative d'assassinat devant chez lui en 2021. À Rosemère, la résidence de Jean-Philippe Célestin, un chef de gang de rue, a été fouillée.
Parmi les homicides que les enquêteuses et enquêteurs cherchent à élucider, notons ceux de victimes ayant été prises pour cible par erreur :
- Lida Phon, 32 ans, qui a été assassinée dans une résidence de la rue Brunel, à Laval, en août 2012;
- Domenico Facchini, 37 ans, qui a été abattu dans un café du boulevard Provencher, à Saint-Léonard, en décembre 2012;
- Nicolas Lavoie-Cloutier, 18 ans, tué près de la montée Major, à Terrebonne, en juin 2018.
En recueillant ces éléments de preuve, les enquêteurs espèrent d'arrêter le ou les auteurs de ces crimes.
Le SPVM et la SQ affirment que certains individus associés à des groupes notoires comme la mafia italienne, les Hells Angels et des gangs de rue criminalisés sont visés par l'enquête.
L'enquête se poursuit.
D'ailleurs, les autorités invitent toute personne détenant des informations à communiquer de façon anonyme et confidentielle avec la police.
Avec des informations de la Presse canadienne et de Marie-Michelle Lauzon