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La cohabitation avec le voisinage était difficile parce qu'une école primaire se trouvait aux alentours.
Le refuge pour personnes en situation d'itinérance La Halte du coin de Longueuil a finalement déménagé de l’église Notre-Dame-de-Grâce.
Le refuge devait partir, notamment car l'église doit être démolie pour construire des logements sociaux. La cohabitation avec le voisinage était également difficile parce qu'une école primaire et une bibliothèque se trouvait aux alentours.
La Halte du coin est désormais située au centre Jeanne-Dufresnoy, à l’angle du chemin de Chambly et du boul. Curé-Poirier.
L'établissement peut toujours accueillir 35 personnes.
Les situations survenues près de La Halte du coin en raison d’un campement pour personnes en situation d'itinérance ont suscité de la colère et de l'inquiétude auprès de parents d’une école primaire de Longueuil, ce qui a engendré la relocalisation du refuge.
Le campement s'était agrandi près du parc Jean-de-Lalande où se trouve l’école des Petits-Explorateurs et la Halte. La situation a inquiété de nombreux parents, dont certains avaient rapporté à Noovo Info plusieurs moments désobligeants qui s’y sont produits récemment, comme des personnes qui urinent en public, devant les enfants de l’établissement.
Des arrestations ont déjà eu lieu et une cellule de coordination avait été mise en place avec la Table d’itinérance Rive-Sud (TIRS), a fait savoir la Ville de Longueuil lors de l'annonce de la relocalisation. Le refuge a été déplacé à environ un kilomètre et d'autres places d’hébergement d’urgence seront ajoutées dans les autres ressources du territoire.
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et l’équipe de la TIRS porte désormais une attention particulière au déplacement probablement du campement de la rue Bourassa vers les abords du nouveau site du refuge.
La Ville de Longueuil prévoit aussi surveiller la situation autour du nouveau refuge. La Ville et ses partenaires continueront d’oeuvrer en concertation pour assurer la cohésion sociale dans le respect des droits de l’ensemble des citoyens, a-t-on assuré.
Selon les estimations de la municipalité, l’itinérance est en «hausse marquée» sur son territoire depuis le début de la pandémie. En Montérégie, un dénombrement daté du 11 octobre 2022 estimait le nombre de personnes vivant en situation d’itinérance à 787, soit une hausse de 274 depuis 2018.
Plus d’une douzaine de campements sont répertoriés à Longueuil. Et la Ville ne souhaite pas démanteler ces campements, sauf pour des raisons de sécurité. La municipalité s’est cependant dotée d’un cadre de référence municipal, ainsi que du plan d’action de lutte à l’itinérance 2024-2026.
Le cadre de référence a pour objectif «d'énoncer une vision, des principes directeurs pour identifier les meilleures pratiques et orienter ses actions». La Ville y explique notamment vouloir trouver des solutions en habitation, alors que le taux d’inoccupation des logements se situe sous la barre des 3%. Au moment d’écrire ces lignes, tous les refuges sont complets sur le territoire de la municipalité.
Dans le plan d'action, on retrouve les 52 actions concrètes que Longueuil souhaite mettre en place. Pour l’année 2024, la Ville investit 825 000$ dans ce projet.
Avec de l'information de Véronique Dubé et d'Audrey Bonaque pour Noovo Info.