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Le premier ministre François Legault fera le point sur l'évolution de la pandémie à 18h ce soir.
Le Québec a de nouveau brisé un record en enregistrant 6361 nouvelles infections de COVID-19 en plus d'ajouter deux décès supplémentaires.
Au moins 30 personnes ont été admises à l'hôpital en raison du virus lors des dernières 24 heures. Le total est désormais de 445 à travers la province.
#COVID19 - En date du 21 décembre, voici la situation au Québec: https://t.co/pwoUoaBgaF
— Santé Québec (@sante_qc) December 22, 2021
Vaccination 5-11 ans: À ce jour, 352 629 jeunes ont reçu une première dose du vaccin contre la COVID-19 et 19 875 attendent leur rendez-vous. pic.twitter.com/T9n9nuZ3nC
Parmi les patients hospitalisés, 88 se retrouvent dans des unités de soins intensifs.
Du côté de la vaccination, 88 424 doses ont été ajoutées au bilan, soit 83 137 dans les dernières 24 heures et 5287 avant le 21 décembre, pour un total de 14 523 777.
En tout, 350 000 jeunes de 5 à 11 ans (soit plus de la moitié d'entre eux) ont reçu leur première injection, et environ 20 000 autres attendent leur rendez-vous.
Hier, l'INSPQ a affirmé que 80 % des nouveaux cas de COVID-19 étaient liés au nouveau variant Omicron.
📈Les analyses de l'Institut national de santé publique du Québec et de certains laboratoires du réseau hospitalier révèlent une progression très rapide du variant Omicron au Québec.
— INSPQ (@INSPQ) December 21, 2021
Actuellement, 8 cas sur 10 sont attribués au variant Omicron.https://t.co/zw41OSVgqm
Même en prenant toutes les précautions possibles, « on ne peut pas exclure un dépassement des capacités hospitalières », a indiqué l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un communiqué mercredi.
« La plus grande prudence est de mise particulièrement sur le plan des contacts sociaux qui demeurent les principaux vecteurs du virus », a prévenu le vice-président aux affaires scientifiques de l’INSPQ, Éric Litvak, alors que les « données des derniers jours nous démontrent qu’Omicron s’est rapidement répandu au Québec en raison de la diminution de la protection de base conférée par deux doses des vaccins, la faible couverture vaccinale avec la 3e dose et l’augmentation des contacts sociaux effectifs ».
Selon les projections de l’INSPQ, mises à jour mercredi, la hausse des cas et des hospitalisations s’annonce exponentielle dans la plupart des scénarios présentés. Toutefois, le respect des mesures annoncées lundi (fermeture de nombreux lieux publics, suspension temporaire des cours en présentiel, télétravail obligatoire, etc.) pourrait réduire « de 2 à 4 fois » le pic des cas, comparé à un scénario sans aucune mesure.
Les autres facteurs qui pourraient faire pencher la balance sont le rythme de vaccination de la troisième dose et la sévérité du variant, sur laquelle il n’y a pas encore de certitude.
Depuis le début de la crise au Québec, 501 698 personnes ont été infectées par le virus alors que le nombre de décès liés à des complications relatives à la COVID-19 atteint 11 652.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 a plus que doublé depuis une semaine en Ontario : il était à 1808 le 15 décembre, il est passé à 4383 mercredi. On déplore aussi neuf nouveaux décès liés au virus.
Le ministère de la Santé indique que 420 patients étaient hospitalisés mercredi à cause de la COVID-19 ; les trois quarts de ces personnes ne sont pas complètement vaccinés ou ont un statut vaccinal inconnu.
Par ailleurs, 168 personnes étaient aux soins intensifs en raison de la COVID-19, dont près de 79 % ne sont pas complètement vaccinées ou ont un statut vaccinal inconnu.
Le gouvernement indique que 90,5 % des Ontariens de 12 ans et plus ont reçu au moins une dose d’un vaccin et près de 88 % en ont eu deux. Plus de 230 000 doses ont été administrées mardi, selon le gouvernement.
Face à cette flambée de cas en raison du variant hautement transmissible Omicron, de plus en plus de bureaux de santé publique en Ontario modifient leur approche en matière de tests de dépistage et du traçage des contacts.
La santé publique de la région de Niagara a déclaré qu’elle commençait à transférer des ressources de la recherche des contacts vers l’administration de doses de rappel de vaccins, une stratégie qui pourra « mieux atténuer » la vague Omicron, estime-t-on.
Avec la Presse canadienne